Attaché personnellement au département de l’Oise puisque j’y vis depuis quelques années ; il ne m’a pas fallu longtemps pour réaliser qu’hormis les habitants de la région des Hauts-de-France, peu de gens savent correctement situer le département sur la carte de France. Nous avons déjà exploré Lille dans le nord, cette fois, direction le sud de la région au nord du bassin parisien. Voici donc 14 lieux à découvrir facilement à moins de 100 km de Paris.
Les bords de l’Oise à Compiègne. Un endroit propice aux sports et à la détente
Compiègne est idéalement situé pour commencer les découvertes dans l’Oise. Amis parisiens, vous êtes ici dans le périmètre autorisé !
À 78,1 Km, se cultiver et se ressourcer à Compiègne
Compiègne est la ville sous-préfecture de l’Oise, mais la plus importante par sa superficie. La ville impériale est la première des découvertes dans l’Oise que je vous recommande à moins de 100 Km de Paris. Du Parvis de Notre-Dame de Paris au Beffroi de la ville de Compiègne, Google Maps annonce 78,1 Km. C’est parfait !
Le Château de Compiègne et son gigantesque parc
Rien d’étonnant à ce que le Château de Compiègne se définisse comme Château Royal et Impérial puisque que la ville est posée au milieu d’une des forêts domaniales les plus importantes d’Europe. Cette forêt était surtout un terrain de chasse recherchés par les cours depuis Charles V (XIIème siècle) jusqu’aux 2 Napoléons (XIX siècle).
Le Parc du Château de Compiègne, l’anti-stress
Trait-d’union entre le centre-ville et la forêt, les façades du château sont frappées par de nombreux blasons à la lettre N comme Napoléon créateur du palais.
C’est une architecture basse, faite de pierres blanches mais aux tons chauds, aux lignes droites et aux grandes fenêtres à la française typique du Second Empire. Pour ceux qui connaissent, ce château de Compiègne a un petit quelque chose de l’Hermitage à Saint-Petersbourg.
Partie intégrante du monument historique et première chose à y visiter : les appartements de l’Empereur Napoléon 3 et de l’Impératrice Eugenie (En 2020, la région fête le centenaire de sa mort). Les salons y sont perçus de nos jours comme très kitch, ils reflètent parfaitement ce qu’était l’apparat du Second Empire. L’art du détail est maîtrisé. Salon après salon, le plancher craque, on comprend pourquoi des cordons empêchent le visiteur de trop s’approcher des tentures et meubles précieux recouverts de tissus qui le sont tout autant. Le lit de l’Empereur est un modèle de mégalomanie. Comment dormir perché dans un gâteau à la crème ?
Le Château de Compiègne, un château royal et impérial à la fois
Le Château abrite aussi le Musée national de la Voiture et du Tourisme. Créé en 1927 et bien qu’il mérite aujourd’hui son rafraîchissement déjà programmé, les collections sont hallucinantes. Du tricycle au fiacre en passant par le bus tracté par des chevaux. Prévoyez une bonne après-midi si le sujet vous intéresse. Même si la rénovation n’a pas tout à fait commencé, il règne dans ce musée une vraie atmosphère Tintin et Milou .
L’endroit que je préfère dans cette ville pour une première découverte dans l’Oise ? Probablement le Parc et les Jardins du Château de Compiègne. On y accède soit par un souterrain si vous entreprenez la visite après celle des appartements, soit par les douves de l’enceinte si vous venez de l’extérieur. Ces douves très bien dessinées et habillées d’une pelouse taillée au cordeau, partent du bâti principal vers la forêt. Prendre un bouquin allongé dans la pelouse à l’ombre d’une statue d’Aphrodite si on est seul, jouer au badminton si on est deux ou ne rien faire et la plus simple et la plus agréable des expériences à vivre ici. Ce Parc, c’est 700 hectares de jardins travaillés par une armée de jardiniers qui n’ont pas à rougir du travail de Le Nôtre à Versailles. Imaginez une surface égale à 115 terrains de football entourés par la 3ème forêt domaniale de France. Depuis sa création en 1811, les paysagistes ont redoublé d’inventivité pour faire de cette réserve naturelle un écrin d’élégance sans empiéter sur la première définition.
Trésors de Compiègne et de son environnement
Pour ma part, j’ai aussi un autre endroit préféré dans ce parc : la Roseraie dont l’emplacement jouxte la terrasse du salon de thé Le Jardin des Roses. L’endroit est posé sur les hauts remparts et surplombe le tunnel qui permet aux véhicules de passer sous le château. Preuve de l’intégration intelligente du Château à l’urbanisme de Compiègne. Même si comme moi, vous n’êtes pas fan de thé, vous risquez de le devenir ici, entouré de mille et une roses dont la fameuse Rose de Damas si on est en période florale. Le slogan inscrit sur le site du Château prend ici tout son sens (si on peut dire) : “ Compiègne le Jardin des Sens ”.
En fin de journée, le garde champêtre tire la cloche pour avertir les visiteurs perdus dans les allées ou à l’ombre d’un tilleul. C’est le signal pour annoncer qu’il reste une demi-heure avant la fermeture des grilles. Il est l’heure se diriger vers la sortie non loin de l’hippodrome.
Découvrir les autres petits trésors inconnus de Compiègne
La ville est riche dans tous les sens du terme et possède une histoire conséquente. Depuis le haut Moyen Âge jusqu’à nos jours.
Pêle-mêle, les choses à y voir (et une journée risque de ne pas suffire !) :
Comprendre le Camp Royallieu
Et donc le Mémorial de l’Internement et de la Déportation. Comme l’intitulé le laisse envisager, c’est la séquence émouvante du séjour.
Le Parc Songeons sur les bords de l’Oise et le Camp Royallieu
Les remparts cachés dans la vieille-ville
Une réelle découverte dans l’Oise, puisque cet endroit est plutôt confidentiel. Depuis la place de l’Hôtel de Ville, il faut s’enfoncer dans les rues piétonnes en commençant par celle de la Rue des Lombard. La zone piétonne est assez petite, mais plutôt riche en découvertes. La salle de l’hôtel des vente Rue des Cordeliers est une curiosité à vivre si vous tombez un jour de séance. Essayez de trouver la Rue des Fossés pour accéder aux remparts cachés dans la vieille-ville . Le petit jardin caché de la Rue des Rempart qui y donne accès est adorable. Vous-y êtes coupé du monde.
Jeanne d’Arc et Compiègne
Jeanne d’Arc est importante ici. À tel point, que c’est la ville qui a perdue notre héroïne. Ou plutôt les Bourguignons qui assiégeant Compiègne y ont capturé la Pucelle pour la livrer aux Anglais. La suite, c’est vers Rouen et son bûché. Vous la connaissez. De nos jours, la statue de Jeanne d’Arc trône sur la place de l’Hôtel de ville. Des visites de la ville et sur les trace de la Pucelle d’Orléans sont parfois organisés par l’Office de Tourisme. Les Fêtes Jeanne d’Arc et l’ambiance médiévale qui règnent dans le centre-ville vers le mois de mai, sont non seulement folkloriques, mais réellement historiques avec des reconstitutions qui semblent se professionnaliser année après année. Le Parc Songeons où se situe le cœur battant de ces célébration est le reste de l’année un parc pourvu lui aussi d’une riche roseraie qui ici surplombe le lit de l’Oise. C’est aussi le parc du Musée Vivenel. Lui aussi en « redevenir » avec ses collections pédagogiques remises en perspective très prochainement dans un musée modernisé.
Depuis peu l’ONF a installé son siège à Compiègne. C’est pratique pour s’inscrire sur une sortie brame du cerf si on ne connais pas la forêt. Une autre idée de découverte à faire dans l’Oise en septembre et octobre.
À 93 km, découvertes de l’Oise par le fleuve
Les bords du fleuve Oise sont en aussi en devenir. Le grand projet liés au trafic fluvial international Canal Seine Nord Europe , va pas mal restructurer le quartier fluvial de Compiègne. Le projet pharaonique et en bonne partie financé par l’Europe et la Région. Il est en pleine phase d’aménagement. En attendant, le chantier est l’occasion de modifier beaucoup de choses sur les berges de Compiègne qui vont forcément se gentrifier. J’ai hâte de voir ça.
Les bords de l’Oise en développement. Une artère de vie !
Les bords de l’Oise à vélo, à moins de 100 Km de Paris
Le vélo, est l’outil parfait pour une découvert de l’Oise. Une petite trouvaille locale qui s’adapte parfaitement à un itinéraire tranquille depuis la gare de Compiègne sur les bords du fleuve Oise. À peine sortie du train, il faut traverser le Pont Louis XV pour de suite prendre à droite et déjà se retrouver sur la piste cyclable en direction du sud. On est déjà sur une piste cyclable et piétonne à fois. Si la saison s’y prête, les étudiants de l’UTC de Compiègne ou autres clubs de salsa au grand air, ne manquent pas d’animer gentiment les pelouses de chaque côté des piliers du nouveau pont à l’architecture épurée comme les bâtiments de Zaha Hadid. J’aime beaucoup.
Vélo sur la piste des mariniers
On peut pousser encore et côtoyer les pénichettes amarrées, en escale à Compiègne. Pelouse, saules-pleureurs, bosquets, bancs, promeneurs absolument pas stressés, sportifs, cygnes et canards ponctuent les décors de ces rives de l’Oise. En arrivant à l’écluse du Quai du Close des Roses, déjà l’environnement est bien vert et si on se sent d’attaque, il suffit de prendre le vélo à bras pour monter la trentaine de marche. Là, il faut traverser la passerelle sur l’écluse bouillonnante. On rejoint ainsi l’Île des Rats. À pied ou en vélo on peut faire le tour des bassins et de la toute petite écluse où patientent souvent des grosses péniches de marchandises. Des bâtiments en briques rouges jouxtent celle de l’ancienne capitainerie. On imagine facilement le Canal Saint-Martin et son folklore quand on passe ici. Les photographes apprécieront le quartier et son décor. Il ne manque plus qu’une guinguette (messieurs, mesdames les décideurs de la restructuration des Quais de l’Oise… Voilà une idée, non ?).
Déjà à la sortie de Compiègne en suivant l’Oise, on trouve une campagne souvent tout aussi calme que le fleuve
Vélo du fleuve Oise à la rivière Aisne
Toujours sur les bords de l’Oise dans Compiègne, mais cette fois-ci en tournant à gauche après le Pont Louis XV, à l’opposé, vers l’est. On peut découvrir le petit port ou plutôt la marina de la ville et son club d’aviron. L’endroit est inattendu avec presque un je ne sais quoi de confidentiel. Ensuite, c’est un mince espace industriel sur lequel passe la voie de chemin de fer pour Paris. Les inévitables murs tagués de ce genre de friches sont ici peu agressifs, plutôt pimpant et agréables à regarder. De ce côté aussi et encore une fois, on arrive vite dans un décor tout à la fois champêtre, forestier et bien entendu fluvial. En une petite heure, péniches petites plages de pelouse facile à privatiser pour un couple d’amoureux, des amis pêcheurs ou une petite famille… vous arriverez au niveau des villages de Clairoix et de Longueuil-Annel. Ici, 2 options : le nord en continuant sur le fleuve de l’Oise pour découvrir les quartiers maritimes alentour et la Cité des Bateliers qui tente de préserver ce patrimoine. Même petit, ce district maritime s’apparente à » l’Amsterdam de Compiègne » . Écluses et charmant canal bordés des maisons en fameuses briquettes rouges de Picardie. Ce canal est une charmant voie vers le Nord.
De Choisy-aux-Bac à Rethondes
La deuxième option, c’est de prendre à partir d’ici, l’embranchement sud et donc la rivière Aisne (la rivière et non le département voisin). C’est la plus sûre façon d’arriver en face de la jolie perspective qui découvre le village de Choisy-au-Bac. Je vous laisse dénicher les trésors verts de la petite localité. Un indice : approchez-vous de la Mairie, entrez dans le parc et marcher jusqu’au bord de l’eau.
Si vous n’aimez pas revenir par les mêmes chemins, vous trouverez facilement un itinéraire qui passe par la forêt. À partir de Choisy-au-Bac, c’est la plus jolie façon de se rendre au charmant village de Rethondes et de découvrir sa fameuse Clairière de l’Armistice , mais ça c’est déjà une autre histoire. Peut-être un prochain article ici…
À 88 km, faire un voyage dans le temps à Pierrefonds
Destination Pierrefonds dans les Lisières de l’Oise. C’est une ancienne ville thermale encore appelée Pierrefonds-les-Bains au début du XXème siècle. Aujourd’hui, même si la ville est bâtie sur 7 sources qui ont justifiés l’activité thermale (et dont les vieux bâtiments servent de nos jours aux fêtes et autres mariages). Aujourd’hui, il n’y a plus d’activité thermale, c’est Pierrefonds tout court.
La forêt de Compiègne, le premier trésor de la région
Depuis Compiègne, la route et la piste cyclable qui traversent la forêt sont déjà les promesses d’arriver dans un endroit féerique. Les très hauts chênes, hêtres et autres frênes, vous accompagnent sur les 14Km qui séparent Compiègne du bourg de Pierrefonds caché dans la forêt.
Que vous arriviez directement de Paris par la Nationale 2 en passant par Crépy-en-Valois ou Villers-Cotterêts. Que vous arriviez de Chantilly ou Senlis par Saint-Jean-aux-Bois ; ces les donjons du château qui dépassent de la cime des arbres qu’on découvre en premier. À la sortie d’un virage ou en haut d’un dernier faux plat en approchant de la Pierrefonds, son château saute au yeux !
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Le château de Pierrefonds
Architecture monumentale. Ode à la Renaissance et à un Moyen-Âge romantique et idéalisé. Le Château de Pierrefonds est l’œuvre de Viollet-le-Duc, prolifique architecte au budget illimité puisque accrédité par Napoléon III et l’Impératrice Eugénie très attachés à la construction de cette intense architecture situé non loin de Compiègne. Bien évidemment, une première visite à Pierrefonds, nécessite de s’aventurer à l’intérieur du Château. Pour y découvrir cette longue et superbe salle des Preuses. Je vous laisse découvrir ce classique tout seul. Ne ratez pas ça. C’est unique ! Même Michael Jackson lors d’une visite aurait proposé d’acheter le Château (Cette histoire est une légende locale assez solide).
Un classique de la forêt de Compiègne et de l’Oise : le Château de Pierrefonds
Le village de Pierrefonds
Pour découvrir plus avant Pierrefonds et par les beaux jours, je vous invite à commencer par vous installer sur la terrasse de la Brasserie du Commerce sur la place centrale. C’est un excellent moyen d’admirer les toits du château et sentir l’ambiance de la bourgade dotée d’un chic campagnard à peine aristocratique.
Le Chalet du Lac, la Chapelle Saint-Anne, des monuments vivants
À l’entrée du village en arrivant de Compiègne ou de Saint-Jean-aux-Bois, on peut se poser sur la terrasse en pelouse du Chalet du Lac pour admirer et commencer à comprendre la structure du village. Le Chalet du Lac a été rénovée récemment. Cette villa Belle Époque (ou plutôt cette Folie. C’est le nom des demeures de caractère dans la région) était fréquentée par les grands personnages du bourg tels que l’inventeur industriel Clément Bayard ou son copain, le sculpteur Carlo Bugatti. D’ailleurs, son petit-fils appelé Paddys est un sculpteur côté et reconnu dans la région. Demandez au propriétaire de vous montrer l’habillage de la cheminée en bois sculpté par Bugatti. Le bel objet est exposé dans une des salles de réunion à l’étage. Côté carte, j’ai aimé la terrine de langue de veau sauce Ravigotte. Accompagné d’un rosé, un soir d’été sur la terrasse située exactement entre le relief du château et au bord de l’étang sur lequel croisent canards et pédalos, c’est l’expérience pétrifontaine trendy à vivre.
Pierrefonds-les-Bains
Avant ou après la table, éloignez-vous du château. Contournez le lac, empruntez le sentier au pied de la mégalo, mais néanmoins très jolie Villa Colombine pour longer l’étang.Vous arriverez à l’ancienne gare de Pierrefonds-les-Bains. L’appellation est encore gravée sur le fronton.
Pierrefonds-les-Bain autrefois construit sur 7 sources différentes. Il reste des traces de cette âge d’or
Véritable patrimoine bâti qui témoigne de l’âge d’or de la ville, on imagine sans mal aujourd’hui encore, les élégantes descentes des wagons qui étaient tractés jusqu’ici par une locomotive à vapeur depuis Paris Gare du Nord. Bien sûr, depuis l’offensive allemande de 1914, et celle du Chemin des Dames situé à portée de canon, la fréquentation s’est tarie jusqu’à la fermeture de la ligne. Aujourd’hui des tas de projets liés à la rénovation du bâtiment sont à l’étude. Wait and see !
Un des charmes de Pierrefonds, son côté à peine aristocratique et bucolique à la fois
Depuis la Gare, on remonte vers la rue principale, on passe devant la maison de Séverine l’écrivaine féministe. Juste à. côté se trouve l’entrée du minuscule passage appelé la Sente du Diable. Ce chemin étroit est à emprunter sans chaussures à talons. Plus loin, il contourne par l’arrière, un autre monument historique de la ville : le Château de Jonval. Petit bijoux de néo-classique en terrasse. Surtout sa chapelle, la copie de celle du Château Condé à Chantilly. Il a été rénové par des fonds privés et a le mérite d’être habité. Juste avant d’arriver dans ce fameux petit quartier caché des Terrasses, vous aurez peut-être la chance d’apercevoir un chevreuil ou même un cerf en train de paître aux alentours immédiats du château. Ces cervidés sont sauvages, mais habitués des lieux.
Le Prieuré de Pierrefonds et son Arboretum
Depuis le haut des escaliers du quartier des Terrasses, on aperçoit de l’autre côté de l’étang et du village, le clocher d’un autre monument historique : l’église Saint-Sulpice (XIIème siècle) qui jouxte un ancien prieuré bénédictin. Aujourd’hui appelé le Prieuré, il abrite une école agricole qui à ses heures ouvre au public son arboretum aux essences rares. Si vous avez la chance d’obtenir un rendez-vous pour une visites guidées, celle-ci sera sous l’égide et le savoir de Saïd, un ingénieur forestier et enseignant de la seule filière en Gestion forestière de la région. (Présentez-vous à lui de ma part, Saïd m’a beaucoup aidé sur des reportages qui traitaient de la forêt et du bois). Attention, cet accès n’est pas garanti car vous êtes ici et avant tout une école. Si la chance vous sourit, traversez-le le terrain de rugby jusqu’à la petite chapelle Sainte-Anne. De là, vous contemplerez ma vue préférée sur le Château de Pierrefonds et la forêt de Compiègne. Le soir, c’est d’ici que vient l’envoûtant son des trompes de chasse des étudiants internes qui profitent de l’écho de l’endroit.