Né à Bourg-Saint-Maurice en 1983, Thibaud Duchosal a d’abord connu le haut niveau sportif avec la natation puis le roller in-line hockey. Il se met au freeride avec succès après un accident de hockey. 6ème mondial du classement général du Freeride World Tour en 2009, il se dirige aujourd’hui davantage vers le tournage de films de freeride tout en continuant à transmettre trois semaines par an sa passion du ski comme moniteur aux Arcs.
- Date de naissance : 30 Août 1983
- Discipline : Freeride
- Sponsors : Les Arcs, Arc 1950, Arc’teryx, Blizzard, Tecnica, Carrera, Drift Innovation
- Devise : tout ce qui ne tue pas rend plus fort
- Son meilleur spot de freeride aux Arcs : Massif des Aiguilles Rouges
- Résultats : 3ème du Freeride World Qualifier 2008 – Vainqueur Mystic Experience 2008 (ITA) – Vainqueur Grand Raid la Plagne 2009 (FRA) – 3ème Nissan Russian Adventure 2009 (RUS – FWT) – 5ème Nissan Freeride de Tignes 2009 (FRA – FWT) – 6ème World Ranking 2009 – 13ème World Ran- king 2010 – 5ème Nendaz Freeride 2011 (SUI) – FWQ 4* – 5ème Roldal Freeride 2011 – FWQ 4* – 3ème Engadin Snow 2010 (SUI) – FWQ3*
- Ses principaux films :
- 2008: Stratospheric
- 2009: What Else
- 2010: Invincibles
- 2012: Eye of the Storm
- Site internet : http://www.thibaud-duchosal.com
Comment es-tu devenu rider professionnel ?
Comme tous les enfants de la vallée, j’ai débuté la glisse par le ski club de Villaroger. La station a été précurseur du freeride avec le film « Apocalypse Snow » et la forte colonie de skieurs freeride dans les année 2000 à l’époque où est apparu les prémices de « fat ». Il y eu aussi la compétition de la freeride des Arcs qui était une finale de coupe du monde pendant trois années de suite. J’ai aussi la chance de sortir régulièrement des pistes avec mon ski club pour m’initier à la poudreuse alors que dans les ski clubs classiques, tu restes dans les jalons.
J’avais de nombreux modèles sous les yeux et un environnement exceptionnel pour me donner envie de faire du freeride. Je me suis lancé dans la compétition aux Arcs en 2001. A l’époque, j’étais mineur et j’avais dû demander une dérogation pour y participer. De fil en aiguille, j’ai fait plus de compétition, puis j’ai rencontré des photographes avec qui j’ai fait des reportages pour skieur ou ski magazine. Des reportages photos, je suis passé à la vidéo.
J’ai tourné sur le Freeride World Tour en 2009 et 2010. Mon meilleur résultat est une troisième place en coupe du monde en 2009 en Russie à Solchi. Cette année là , j’ai fini 6ème mondial. 2010, je me suis blessé au genou. J’ai eu des difficultés de rééducation. Depuis, je me concentre davantage sur des projets d’images.
Depuis quand es-tu un rider professionnel ?
Je vis de mon activité de rider depuis 2007. J’ai signé mes premiers partenariats en 2002 et mes premiers contrats payés en 2004. Mes principaux partenaires actuels sont les Arcs, Arc 1950, Arc’teryx pour les vêtements, Blizzard pour les skis, Tecnica pour les chaussures, Carrera en optique et Drift Innovation pour les caméras embarquées.
Comment t’es-tu formé en nivologie ?
J’ai la chance d’avoir mon diplôme d’Etat de Skieur Alpin. Dans la formation, les Unités Fondamentales – milieu montagnard, nivologie et météorologie – donnent des billes sur la sécurité et les connaissances. Par exemple sur l’évolution du cristal de neige ou du manteau neigeux, les différents types d’avalanche, la recherche Arva, les premiers soins à porter à une personne victime d’une avalanche, etc. La formation m’a donné des acquis théoriques et aussi pratiques que j’ai complété avec l’expérience. Je suis toute l’année en ski hors-piste. De mon vécu sur tous les continents avec des neiges et une météo différentes, j’arrive à apprivoiser la montagne. Elle reste cependant un environnement hostile et je ne suis pas à l’abri de me faire prendre dans une avalanche.
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En regardant tes films et ceux d’autres riders professionnels, le commun des mortels vous trouve un peu fou…
Les risques sont toujours présents sur un tournage mais il faut savoir que physiquement, mentalement et techniquement, les riders professionnels sont préparés pour skier dans des conditions extrêmes.
Un film, c’est avoir avec soi toute une équipe qui tourne et garde les meilleurs plans pour le montage mais c’est aussi des secouristes prêts à venir me chercher en cas de pépin et un hélicoptère pour m’emmener à l’hôpital le plus proche.
Les films sont très impressionnants, beaux et font rêver mais il faut garder à l’esprit que c’est comme à Hollywood, il y a un plateau et une organisation autour de ce qu’on voit à l’écran.
Dans l’ensemble les riders sont assez posés. De toute façon, ceux qui ne sont pas mesurés ne durent pas. Soient ils vont prendre un gros crash et physiquement ils ne pourront plus pratiquer, soient ils vont passer sous une avalanche qui va leur rappeler que le patron c’est la montagne.
Quels sont tes très bons souvenirs de ride ?
C’est difficile à dire parce que chaque spot et chaque pays a son originalité. Des très bons souvenirs, j’en ai partout. En Russie où j’ai pu skier dans deux mètres de neige extrêmement légère, aux Arcs lors du tournage du film « Invincibles » en mars 2009 car j’ai pu bénéficier de conditions de neige et de reportage incroyables, aux Etats-Unis où j’ai croisé des ours dans la forêt. J’ai des tas d’autres bons souvenirs. C’est l’avantage de faire de l’image par rapport à la compétition où tu n’as pas le temps de te fondre avec ton environnement et de rencontrer des gens.
tres fier de mon filleul UN TRES GRAND BRAVO .On profite de magnifique paysages qui font rever. UN GRAND MERCI