J’aime beaucoup la Camargue pour son caractère sauvage et ses oiseaux. Pour chacune de mes visites en Camargue, je redécouvre deux sites : le parc ornithologique de Pont de Gau et la digue à la mer à vélo. C’est un peu mon pèlerinage camarguais.
Dans cet article, je vous parle de la balade à vélo sur la digue à la mer au départ de Saintes-Maries-de-la-Mer.
Entre les étangs de Camargue et la Méditerranée
Une fois le vélo de location pris dans le centre-ville de Saintes-Maries-de-la-Mer, je l’enfourche et me dirige vers la digue à la mer. Construite en 1859, elle protège la Camargue des intrusions marines. Pour autant, la Camargue n’est pas entièrement isolée de la mer puisque les échanges d’eau entre la mer et les étangs s’effectuent à l’aide de vannes qu’on appelle pertuis.
La très grande majorité de cette balade à vélo de 60 km le long de la digue à la mer entre Saintes-Maries-de-la-Mer et le Salin-de-Giraud se déroule entre les étangs de Camargue et la Méditerranée.
Au-delà des étangs, je suis assez fasciné par les sansouires qui forment une steppe au sol salé où poussent des plantes adaptées comme les salicornes. Elles apportent un caractère tout à fait unique à la Camargue.
Les oiseaux le long de la digue à la mer
Avec plus de 400 espèces d’oiseaux répertoriées, la Camargue est l’une des premières terres d’accueil pour l’avifaune en France et en Europe. Tout le long du chemin, les observations sont nombreuses. Bien entendu les espèces d’oiseau diffèrent selon la saison.
A la sortie de Saintes-Maries-de-la-Mer, il est commun de croiser des hérons cendrés, aigrettes garzettes et bihoreaux gris au niveau du pertuis de la Fourcade. Plus à l’est le long des étangs, huitrier pie, goéland cendré, sterne naine, avocettes élégantes, chevaliers s’observent depuis la selle du vélo mais il est souvent compliqué de les photographier.
Les flamants roses s’observent aussi en groupe dans les étangs.
Au Pertuis de la Comtesse, je suis resté un petit moment à observer les hirondelles rustiques qui volaient entre leur nid et le canal qui se déverse dans le Gaze de Marteau.
Le phare de la Gacholle
Sur le chemin de cette balade à vélo sur la digue à la mer, le phare de la Gacholle constitue un arrêt obligatoire.
Trois phares ont été construits en Camargue pour éviter les naufrages sur cette côté sans relief. Le phare de la Gacholle est l’un d’eux. Edifié en 1882 pour faciliter l’accès au mouillage de Beauduc, il est modeste par la taille avec seulement 17 m de haut.
Il a été automatisé en 1996. Son éclairage se fait par lampe halogène de 40 watts, dont l’énergie est fournie par un panneau solaire.
La sansouire de part et d’autre du phare est un terrain propice pour observer la fauvette à lunettes, la bergeronnette printanière. Dans les tamaris qui bordent le phare, le rougequeue noir s’observe assez fréquemment.
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Etang du Fangassier et ses flamants roses
L’étang du Fangassier est bien connu des ornithologues pour ses flamants roses. On trouve dans cet été la seule colonie française de flamants roses. Chaque année, environ 10 000 couples, se retrouvent ici pour nicher sur un îlot artificiel construit par la Tour du Valat.
Il est strictement interdit de s’approcher de la colonie. On l’observe de loin aux jumelles ou à la longue-vue. Les flamants roses sont nombreux à passer au dessus des têtes des visiteurs de passage.
L’étang est aussi très intéressant pour observer les rassemblements de limicoles mais aussi les sternes caspiennes, les sternes Hansel ou encore les spatules blanches.
Jusqu’à Salin-de-Giraud
Si vos jambes répondent encore présentes ou si vous avez assez de batterie dans votre vélo électrique, poussez jusqu’au Salin-de-Giraud pour découvrir ses salines. Je n’ai malheureusement pas de photos à vous montrer, il pleuvait lorsque je m’y suis rendu. Il faudra que je reprogramme sa découverte lors de ma prochaine escapade en Camargue.
Une autre alternative serait de rejoindre la plage de Beauduc.
Le retour se réalise par le même chemin. En fin de journée, la lumière peut-être extraordinaire.
Informations pratiques
Comment y aller ?
En train : Jusque la gare d’Arles puis location de voiture.
Où louer son vélo ?
On trouve deux loueurs dans le centre-ville de Saintes-Maries-de-la-Mer :
Bien que l’itinéraire soit plat, le vent peut compliquer la balade. Le vélo électrique sera alors un allier précieux. Pensez toutefois à ne pas trop utiliser la puissance du moteur électrique sous peine de tomber en panne de batterie, notamment si vous allez jusque Salin-de-Giraud. Je vous conseille de rester en mode économique pendant tout l’aller et de gérer votre batterie pour le retour.
A quelle saison venir ?
Chaque saison a son attrait. Personnellement, j’aime bien le printemps, l’automne et l’hiver car on y trouve moins de monde qu’en été. Au printemps et l’été, évitez les week-ends de beau temps si vous souhaitez être tranquille lors de votre balade à vélo sur la digue à la mer.
Où manger ?
Il n’y a pas de point d’eau, ni de possibilité de restauration avant Salin-de-Giraud. Pensez à prendre boissons et nourriture. A Salin-de-Giraud, j’avais fait un stop au bar des sports.
Où dormir ?
Au printemps, j’avais dormi au camping du Clos du Rhône. L’hiver, j’étais au Bleu Marine dans le centre-ville de Saintes-Maries-de-la-Mer.
Plus d’infos
- Le site de l’Office de tourisme de Saintes-Marie-de-la-Mer
- Le site de l’Office de tourisme d’Arles
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