Les voyageurs fuyant le sud de Bali tombent souvent sous le charme d’Ubud, le cœur de la culture balinaise. Le bus nous dépose au bemo corner. Nous suivons les indications laissées par Julien Leblay, actuellement en tour du monde à vélo et membre d’I-Voyages, pour aller le rejoindre dans une guesthouse avant son départ pour l’Australie. Première à gauche, puis à droite, et nous voilà arrivés chez Nyoman Murjana Home Stay and Painting qui propose quelques chambres propres chez l’habitant pour 100 000 roupies. Pour ce prix là, pas d’A/C ni d’eau chaude mais ça nous importe peu. L’endroit est calme et l’accueil prévenant sans être insistant comme c’est souvent le cas à Bali d’après ce qu’on a pu nous dire.
Nous faisons connaissance de Marion et Julien ainsi que de Mickael, un autre biker, qui a fait le choix de réaliser un tour du monde en vélo couché. Cela fait deux ans qu’il est parti et il doit en être à la moitié de son voyage.
Nous ne découvrons pas la ville ce premier jour et préférons prendre le temps de se rencontrer. D’ailleurs, Marion et Julien doivent déjà nous quitter. Leur vol pour Darwin est cette nuit et ils ont du passer les derniers jours à nettoyer leurs vélos et leurs affaires sous peine qu’ils soient mis en quarantaine par la douane australienne.
Le lendemain matin, nous partons découvrir la Monkey Forest qui jouxte Ubud. 20 000 rp l’entrée. Les bananes pour les macaques sont en sus. Nous laissons les bananes de côté et partons explorer la forêt tropicale. Ici, les singes, vénérés par les Hindoues, évoluent en toute liberté. Certains n’hésiteront pas à chiper les bananes que vous gardez jalousement dans votre poche. C’est une balade sympathique sans être exceptionnelle.
Nous remontons ensuite la Monkey forest road qui écume un nombre incalculable de galeries d’art et d’échoppes, plus ou moins intéressantes. On se pose au Dian Restaurant pour déguster notre premier nasi goreng, le plat national balinais à base de riz frits avec des œufs, de petits morceaux de viandes et des légumes. C’est un des plats qui permet à Ubud de manger pour moins de 30 000 Rp alors que le prix d’une pizza varie de 50 000 à 80 000 Rp.
Johanne se met même à la cuisine en fin de journée à la guesthouse. Mais pour bien faire, tout a été préparé à l’avance. Dommage…
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Le lendemain, nous commençons la journée par une balade à vélo avec une des nombreuses agences qui proposent l’excursion. Depuis les pentes du volcan Batur, nous parcourons la campagne balinaise à travers les villages et les rizières. Les paysages sont magnifiques mais toutes les agences font le même circuit en même temps. Se retrouver à 50 vélos dans un même village, en même temps, nous irritent au plus haut point.
L’après midi, nous partons découvrir l’art balinais. Ça commence par le Pura Taman Saraswati, le palais aquatique d’Ubud dédié à Dewi Saraswati, la Déesse de la sagesse. Nous enchaînons avec le musée Puri Lukisan consacré à des artistes balinais. Un musée qui mérite de s’attarder une petite heure pour découvrir toute la variété des œuvres balinaises. Je retiens tout particulièrement les tableaux de l’artiste balinais Anak Agung Gde Sobrat (1912-1992) dont le travail a été influencé par le peintre allemand Walter Spies. Balinese Market est une des œuvres les plus réputées.
Le soir, nous partons assister à un des spectacles traditionnels balinais. Comment avons-nous choisi parmi les nombreuses affiches ? C’est simple, Murjana et Lusa participaient à l’un d’entre-eux à deux pas de la guesthouse. Nous sommes donc allés voir celui-là. Le spectacle s’intitule Sekaa Kecak Sandhi Suara. Aucun orchestre n’accompagne le show mais un chœur d’environ 100 hommes donne le rythme par des chants en transe. Les danseuses sont les incarnations des vœux de Ramayana. Pas une minute, nous nous sommes ennuyés alors que nous partions sceptiques vu les quelques spectacles que nous avions pu apercevoir le premier soir.
Diner au resto du Kafe, rue Hanuman. C’est cher pour l’Indonésie mais la cuisine est délicieuse et le cadre est cosy. Pop anglaise en musique de fond. Vente également de produits bio, recyclés. Ambiance so tendance !
Avant de quitter Ubud, nous retournons dans la région du Gunung Batur. Cette fois pour le gravir à pied. Départ à 3h00 du matin d’Ubud. A 5h00, nous débutons l’ascension à la frontale. Des centaines d’autres randonneurs font la même expérience. Malheureusement, la météo n’étant pas avec nous, nous ne verrons pas le lever de soleil promis. Nous resterons dans les nuages pendant toute la randonnée. Sacré brouillard !