La formule est originale : découvrir Venise et sa lagune depuis un navire, celui de la compagnie CroisiEurope, amarré en plein centre non loin de la place Saint-Marc. En tant que blogueur, j’y ai passé cinq jours. Et j’ai aimé le côté « on s’occupe de tout » qui me laisse entier le plaisir d’explorer la plus romantique des villes et les îles de la lagune.
Incroyable, tous ces bateaux ! Depuis le canot –beaucoup de taxis mais aussi de superbes Riva tout en bois nobles– jusqu’au petit ferry chargé de voitures en passant par l’incontournable vaporetto. A toute heure du jour et de la nuit, un ballet incessant devant la baie vitrée de ma cabine. Et, au bout là-bas, j’aperçois les silhouettes caractéristiques du campanile de Saint-Marc ainsi que le dôme de l’église Santa Maria della Salute, de part et d’autre du Grand Canal.
Une vue imprenable
Du même côté du canal que nous, à seulement quelques centaines de mètres, se trouvent quelques beaux hôtels, dont le Danieli, l’un des palaces mythiques de Venise. Ses clients doivent avoir à peu près la même vue que nous, les passagers du MS Michelangelo, un navire de la compagnie CroisiEurope. Il est amarré devant les Giardini, les seuls jardins publics de Venise.
Certes, comme sur tout bateau, la cabine est petite. « Pas plus qu’une chambre d’hôtel à Paris », me dira mon voisin, un Suisse de Lausanne. Mais il y a cette vue, imprenable. Surtout, je n’ai pas à me préoccuper des problèmes d’intendance : nous sommes en pension complète, qui plus est, en « tout inclus ». Cela ne m’empêche pas d’aller de temps à autre siroter un expresso –ils sont diablement fort et bons ici– dans un bistro ou sur une terrasse pour humer l’air du temps. Venise est certes incomparable, mais bon nombre de ses restaurants sont aussi de sacrés pièges à touristes… A bord, l’ordinaire est plus qu’acceptable. Les menus sont variés et durant ces quelques jours je n’ai jamais boudé mon plaisir.
Sur le catalogue, il s’agit d’une croisière comme une autre. En fait, le MS Michelangelo fait plutôt office de bateau-hôtel. C’est bien commode, je dois dire, pour rayonner dans la cité des Doges. Depuis notre quai, il me faut un petit quart d’heure à pied pour rejoindre la place Saint-Marc, qui se trouve à 800 m et sept ponts plus loin. Pour aller de l’autre côté du Grand Canal ? Facile : avec le vaporetto, dont un arrêt se trouve à quelques dizaines de mètres. Et Venise est à moi. Quelle que soit l’heure, la saison, c’est un ravissement de se perdre dans ce dédale de ruelles. Elles débouchent tantôt en cul-de-sac sur un étroit canal, tantôt sur une belle place et toujours font découvrir de magnifiques palazzi.
Sillonner la lagune
Le Michelangelo consacre peu de temps à la navigation. Une première demi-journée fait sillonner la lagune dans sa partie la plus intéressante. Depuis le pont soleil, tout en haut du bateau, je regarde défiler les îles : San Michele, le cimetière de Venise avec ses hauts cyprès, Murano, celle des célèbres verriers, Burano la colorée ou encore Torcello et d’autres plus petites. La promenade est accompagnée de force explications diffusées par haut-parleur. L’occasion d’en apprendre plus sur l’énorme chantier du projet Moïse –Mose, en italien–, dont j’aperçois les grues à l’entrée de la lagune. C’est une digue mobile de 1,6 km de large qui doit juguler les inondations, l’aqua alta, le cauchemar des Vénitiens.
Mais le Michelangelo n’accoste pas, son gabarit ne le permet pas. Pour visiter les îles, un bateau plus petit nous est réservé dans l’après-midi. En compagnie des passagers ayant souscrit à cette sortie payante, je débarque à Burano –celle-ci en premier pour profiter de la lumière sur les façades de maison aux couleurs incroyablement bariolées. Puis à Murano, pile devant un atelier de verrerie –il en reste tout de même une centaine sur l’île– où nous attend une démonstration de soufflage. La fin de l’après-midi se passe à faire du lèche-vitrine et aux visites de galeries.
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En fin de séjour, le Michelangelo prendra encore la direction de Chioggia. Avec son grand port de pêche, ses demeures construites sur les canaux, c’est une jolie bourgade située au bout de la lagune. Bonne idée que de nous y amener ! J’apprécie son côté vivant et animé : le marché aux poissons, les multiples cafés. Peu de touristes, ici. C’est vrai que ça doit être compliqué de venir. Pourtant, Chioggia ne manque pas d’attrait. Sa cathédrale et ses belles églises renferment des trésors.
Autre excursion intéressante, la ville de Padoue. La ville de saint Antoine est en supplément, mais en contrepartie pas de logistique : il suffit de prendre place dans le car affrété pour l’occasion. Bien entendu, entre l’immense basilique, la vieille ville avec ses magnifiques places, et ses palais –comme celui de la Ragione– une demi-journée ne suffit pas pour en faire le tour. Autant en prendre son parti : ici, tout comme à Venise, il faut revenir, encore et toujours.
Informations pratiques
Leader européen de la croisière fluviale, CroisiEurope propose une croisière de cinq jours à Venise à partir de 499 € (hors acheminement, excursions en sus).
Compagnie familiale basée à Strasbourg, forte de 1 350 collaborateurs, elle possède une flotte de 41 bateaux qui sillonnent les canaux français, les grands fleuves d’Europe mais aussi d’Asie. CroisiEurope organise encore des croisières en Russie et en Afrique australe, ainsi que maritimes.
Deux nouveaux bateaux vont être lancés, l’un avec des roues à aubes sur la Loire, l’autre sur le Douro au Portugal.
Un guide : Venise, escapades en Vénétie. Le Petit Futé (9,90 €).
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