La steppe
Le lendemain, nous quittons Karakhorum et en même temps la région de l’Arkhangai pour nous enfoncer dans la steppe. Un paysage plat et sec, qui fut autrefois cultivé par de grosses exploitations soviétiques. A leur départ, les nomades les ont abandonnées et certains les utilisent pour faire sécher leur foin pour l’hiver.
Nous avançons dans ce paysage sans fin. Le soleil chauffe et éclaire d’une lumière écrasante les herbes jaunies. L’eau se fait rare et c’est dans un puit, au milieu de cet horizon infini, que nous allons abreuver les chevaux. Ce soir nous nous endormons sous les étoiles, sonnés, comme des naufragés dans une mer aride.
La traversée de la steppe est encore une excellente occasion de s’en donner à cœur joie avec les chevaux. Ces derniers jours ils sentent le chemin du retour et redoublent d’énergie. Quelles belles images que ces courses au galop, lancées jusqu’à l’horizon !
Un oasis de sable
Peu à peu le paysage change. Au loin nous apercevons les dunes de sable. Aujourd’hui nous avons l’impression de traverser plusieurs régions ou pays.
Nous abordons d’abord des collines arides, plantées de buissons et d’arbres secs. Ca monte et ça descend et les chevaux avancent courageusement. Dans ce paysage chaotique, nous avons la chance de croiser un troupeau de chameaux. Impassibles, ils observent nos montures et continuent leur chemin. Quel étrange animal !
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Le paysage devient plus montagneux et plus boisé puis nous arrivons à un lac sacré qui est en fait un grand marécage où des chevaux sauvages se rafraîchissent.
Nous retraversons à vive allure de grandes étendues herbeuses jusqu’en haut d’une colline. De là, le contraste est saisissant entre la verte vallée et les dunes de sable, comme un oasis inversé. On fonce droit devant sur les dunes, les chevaux s’enfoncent jusqu’aux genoux. On se croirait en plein Sahara…
Cheval et liberté
Les dunes retombent brutalement dans la vallée et c’est en longeant la rivière que nous rejoignons tranquillement le campement posé au pied d’une montagne.
Un troupeau de chevaux de toutes les couleurs est dispersé au bord de l’eau et sur les îlots de verdures aux alentours. Ils nous regardent, s’éloignent, se bousculent. Les poulains tout ébouriffés lèvent leurs petites têtes pour ne pas se perdre dans ce mouvement. Parfois ils s’avancent à deux pour se donner du courage puis rejoignent rapidement le groupe.
Je pourrais rester là des heures entières à les observer, les photographier. C’est si beau de les voir vivre entre eux, galoper et jouer en toute liberté. S’il ne devait me rester qu’une image de ce voyage ce serait certainement celle-là : Le soleil couchant, les chevaux, la liberté, le rêve…
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