Samedi 19 septembre : Vers la Sepik River.
Il est prévu que nous partions à Pagwi, lieu d’embarquement, non pour Cythère, mais pour la Sepik River, à 8 heures 30. En fait, il est 10 heures quand arrive le van. Nous arrivons à Pagwi vers 14 heures 30 et nous rencontrons sur les lieux 3 suisses allemands qui sont en attente depuis ce matin (le soleil tape fort !). Il s’agit d’un couple qui travaille ici et d’une de leurs amies. En fait, ils attendent l’essence que nous leur amenons pour pouvoir partir ! Notre pirogue (à moteur) fait dans les 12 mètres de long sur 55 centimètres de hauteur, elle est faite d’un seul tronc d’arbre. C’est loin d’être confortable. Les pirogues ont la proue sculptée en forme de tête de crocodile : c’est l’animal redouté du fleuve !
Nous partons donc sur la fameuse rivière quand le moteur de la pirogue"suisse" fait des siennes : nous allons les remorquer côte à côte jusqu’à ce que les gicleurs soient débouchés. Après nous être arrêtés à Yamamum, histoire de faire provision d’eau, nous arrivons vers 17 heures à notre point de chute, une belle maison en bois, sur pilotis à Kanganaman. Elle sera notre camp de base où nous reviendrons chaque soir. Nous allons installer les moustiquaires dans les deux chambres, une pour Philippe et Francis, l’autre pour nous deux. Bien sûr, pas d’électricité, pas d’eau courante, les mobiles ne passent pas, mais qui s’en plaindrait ? Il fait horriblement chaud dans les chambres, pas un souffle d’air !
Au loin, de la fumée : on est en train soit de chasser le cochon sauvage, soit d’agrandir une surface cultivée. Vers les neuf heures, nous avons la surprise de voir arriver deux jeunes Français. Ils sont photographes tous les deux et font un reportage pour la revue "Grand Reportage", celle là même que j’avais feuilletée chez mon dentiste parisien (c’est loin tout ça !). La nuit va être dure à cause de la chaleur. Philippe s’est battu toute la nuit avec sa moustiquaire et il a fini par gagner : elle s’est décrochée !
Dimanche 20 septembre : Sur la Sepik River.
Nous visitons le village de Kanganaman et sa maison des Esprits.
Puis, nous reprenons notre pirogue pour aller visiter le village d’Aibom, unique centre de poterie de la région. L’argile est prélevée par les femmes au pied de la montagne d’Aibom, derrière le village. Si une femme se marie en dehors du village, elle perd son droit à prélever de l’argile, mais garde la possibilité de le travailler. Les poteries (fabriquées sans tour) sont souvent peintes en rouge, blanc ou noir. Ce sont les hommes qui, traditionnellement, donnent les formes des figures et qui les peignent. Philippe fait l’acquisition d’une poterie.
Nous arrivons à Chambri, sur le bord du lac du même nom. A Chambri, nouvelle maison des Esprits. Nous allons patienter quelques minutes avant de repartir vers notre Guest House car le temps se fait menaçant et de fait, il va pleuvoir une bonne partie de la nuit. Comme nous sommes en période de basses eaux (la mousson doit survenir peu de temps après notre départ), nous apercevons le long de la rive des pièges à poisson, sorte de huttes normalement immergées, sans toit, dont on ouvre la porte en période de hautes eaux. Les poissons sont censés s’y jeter ! Bizarrement, nous n’aurons pas croisé de filles pendant toute cette journée ! Notre confort est en nette amélioration : nous avons maintenant une douche ! À l’africaine, bien sûr ! Philippe se bat à nouveau toute la nuit avec sa moustiquaire et il finit par gagner : il la décroche !
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Lundi 21 septembre : Sepik River
Il a plu dru pendant une bonne partie de la nuit, il fait donc plus frais ! Nous reprenons notre pirogue, mais miracle : nous avons nos siéges en rotin pour nous asseoir.C’est nettement plus confortable. Nous visitons le village de Kararau puis celui de Kaminabit.le séchoir à poissons. J’en profite pour visiter une maison sur pilotis : une grande pièce avec, à droite, le séchoir de poisson, au fond les nattes, les matelas et les moustiquaires. Le propriétaire des lieux a une moto, mais emballée dans un carton !
Pas d’école dans le village mais une église catholique, construite par les habitants; il y a 7 ans. l’église. l’église.un drôle d’animal !toujours la pirogue à tête de crocodile.la réserve de crocodiles…le dialogue impossible entre deux aigles ! Nous passons devant une maison en construction : il faut compter 6 mois pour la bâtir et elle "tiendra" 25 ans. Nous avons droit à un "sing sing" : dans le groupe qui évolue devant nous, un homme, qui est en fait le leader, en short, des crocs aux pieds.C’est lui qui dirige l’ensemble.
Nous rentrons à notre guest house pour en ressortir à la nuit tombée : nous sommes conviés à la Maison des Esprits pour y écouter un trio : deux longues flûtes de bambou et un garatum.les "flutistes". En fait, il y a le maître : un homme âgé, dont on nous dit qu’il a vécu et fait ses études supérieures aux États-Unis et qui serait rentré au pays pour y transmettre son art, et l’élève, plus jeune. Les deux flûtistes jouent sur deux notes. Philippe se bat à nouveau avec sa moustiquaire et il finit par gagner : il la décroche !
Mardi 22 septembre : Sepik River et retour à Wewak
Avant de retourner à Pagwy pour y reprendre notre van, nous visitons le village de Palembei, "spécialisé" dans la représentation d’oiseaux. maison en construction.habitat.vers la maison des Esprits.ancienne maison des Esprits. ancienne maison des esprits.dans la maison des esprits.dans la maison des Esprits. Autre caractéristique : il y a deux "Haus Tambaran", et une troisième qui a été détruite pendant la seconde guerre mondiale par des bombardements japonais. On dit que les plus beaux bilums de la Sepik River sont fabriqués ici.
Nous reprenons notre pirogue motorisée et arrivons au terme de notre séjour sur la Sepik River : nous disons un au revoir à James (il a été notre pilote). Nous rentrons donc par la route, il pleuviote un peu, mais cela n’empêche pas le cinéma en plein air, et nous arrivons à Wewak, une fois la nuit tombée. Il nous reste peu de temps pour nous laver (enfin une douche !) et nous habiller. Un constat : j’ai le dos dévoré par des puces (probablement !) et il en est de même pour Philippe !notre "lit" sur la Sepik river ! Un bon dîner, une bonne bière fraîche, un bon lit pour une nuit bien courte car nous nous réveillons à 4 heures du matin.pour un avion à prendre !
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