Vendredi 25 avril : Randonnée de la Saint Marc (ou randonnée de campo en campo)
8h00 : embarquement dans le bus, direction la "Piazzale Roma". 8h10 : embarquement dans le vaporetto, sur le Grand Canal. Arrêt au Rialto. Beignets en guise de petit déjeuner. Arrivé à la Place Saint Marc : personne ou presque, les préparatifs de la fête (c’est la Saint Marc) vont bon train. Nous avions justement croisé une personne déguisée en costume d’époque (laquelle ?) qui s’y rendait.
Le temps est brumeux (pas génial pour les photos, ce n’est pas vraiment de la brume, mais le ciel est de couleur grisâtre). Comme il n’y a pas grand monde au palais des Doges, nous nous décidons de le visiter (deux heures après : la file d’attente était bien longue…). Aussitôt entré : il nous faut déposer nos sacs à la "garde-robe" (consigne), après avoir passé nos appareils photo et vidéo autour du cou, nous prenons le trépied. Pour faire un panoramique de la cours intérieure, Anne-Marie le règle pour son caméscope. Un garde se précipite vers nous : interdit ! Nous pouvons filmer à main levée mais pas avec le trépied. Nous comprenons bien pourquoi il est interdit de prendre des tableaux en photo avec un trépied (pour tenter de "perturber" la prise d’une photo permettant de produire une copie du tableau) mais pourquoi cela est-il interdit pour prendre la cours du palais des Doges ? Nous ne sommes pas des professionnels et nous n’avons pas de matériel de prise de vue professionnel, alors pourquoi cette interdiction d’utilisation du pied photo ? Du coup, nous déposons notre trépied à la consigne avec le reste du matériel.
Premier étage du palais des Doges: intéressant pour la vue sur la cours intérieure. Troisième étage : la salle du grand conseil est majestueuse, avec son horloge "24 heures" (qui communique certainement avec celle de la pièce adjacente, un seul mécanisme pour deux horloges, radins les Doges ?). Impressionnante collection d’armes anciennes (pistolets avec les crosses en ivoire sculptées, entre autres). C’est aussi par là que nous accédons au Pont des Soupirs qui mène tout droit à la prison (sans passer par la case départ). Deuxième étage du palais des Doges : appartements du Doge. Alors que nous visitons le palais, nous apercevons par une fenêtre, une course de gondoles (le matin même, sur le vaporetto, nous avions croisé une de ces gondoles de course).
10h30 : en sortant du palais des Doges, nous regardons le Pont des Soupirs (de l’extérieur), puis nous continuons sur l’esplanade "Riva degli Schiavoni" en bord de Grand Canal. Nous la remontons à contre-courant d’un flot incessant et compact de touristes qui se rendent à la place Saint Marc. Tout ce monde, c’est un peu fatiguant ! Nous prenons alors au hasard, la première rue sur la gauche, qui nous mènera au "Campo Bandiera e Moro" via des ruelles à l’abri de la foule, calmes, avec le linge qui sèche entre les immeubles. Nous continuons ensuite au gré du hasard, en direction de l’est, et nous tombons sur le "Campo dell’Arsenale", bien paisible, à l’abri des touristes (nous sommes pourtant aussi touristes). L’entrée de l’arsenal est bien jolie, avec ses statues de lions. Le cadre nous plait tellement que nous décidons de nous y arrêter pour déjeuner. Les restaurateurs sont juste en train de se mettre en place, nous poussons à nouveau jusqu’au Grand Canal, devant le "Museo storico navale", juste le temps de voir passer de nouvelles gondoles de course, avant de revenir sur le campo pour manger à l’abri d’un parasol (une pizza à la "Trattoria Di Paulo" ; très bon choix ).
Comme c’est la Saint Marc, la basilique du même nom n’ouvre pas avant 14 heures. Sauf qu’à 13h30, une énorme file d’attente est déjà en place (au moins 100 m – sans compter qu’il faut déposer avant nos sacs à une consigne, ce qui implique une autre attente). Nous décidons de faire le musée Correr situé au bout de la place Saint Marc (compris dans le billet combiné du Palais des Doges). Concrètement : le musée Correr permet aussi d’accéder à la bibliothèque nationale et au musée archéologique (ce qui le rend très intéressant car très diversifié). Ce sont les plans d’époque de la ville de Venise (avec les plaques de fer gravées pour l’impression) qui ont particulièrement retenus notre attention, avec la statue d’Athéna dans le musée archéologique.
Après le musée Correr, nous repartons au hasard des ruelles, en direction de l’ouest, cette fois. Nous passons devant le "Teatro La Fenice", avant d’arriver au "Campo San Angelo" où nous nous reposons quelques instants (activité que nous avons faite dans pratiquement chaque campo que nous avons croisé). En repartant, nous passons par devant "San Steffano" et le "Palazzo Morosini". Nous traversons le Grand Canal au "Ponte Dell’ Accademmia" (très peuplé de touristes), pour rejoindre la pointe Est de Dorsoduro, en face (ou presque) de la place Saint Marc. Nouvelle pause sur le "Campo della Salute" où nous avons observé un gondolier en pleine lecture.
Après ces instants de repos, il nous fallait une petite pause gastronomique. Nous traversons l’île en direction du sud, pour rejoindre le "Fondamenta delle Zattere ai Saloni" (la rive sud de l’île) et nous remontons la rive vers l’ouest, jusqu’au "Rio Di San Trovaso", et surtout le point n° 13 du Géo Guide, le fameux glacier de Venise (oui, cher lecteur, je comprends ton désarroi profond : quel est donc le nom de ce glacier qui te fait saliver depuis le chapitre "On a aimé" ? Tu n’as donc plus qu’à chercher ailleurs sur ce site car je ne donne pas son nom sur cette page – je peux résolument assurer que son nom est bien présent sur le site) avec la crème glacée à la pistache de Sicile à tomber à la renverse. En possession de nos coupes de glaces, nous nous rendons au "Campo San Trovaso" pour les déguster au calme.
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Après l’ingestion des glaces, nous continuons dans Dorsoduro et nous arrivons, par hasard, à "San Barnaba". Pour la petite histoire, lors de la préparation du voyage, Christophe avait cherché sur Internet le nom de l’église qui a servi de décor au tournage de "Indiana Jones et la dernière croisade" (le X dans la bibliothèque qui mène au tombeau du chevalier, les rats, et la sortie par une plaque d’égout sur une place). Il avait trouvé le nom de "San Barnaba" mais il avait été incapable de la localiser sur un plan. Et voilà que nous tombons dessus par hasard (et c’est bien la façade de cette église qui a servi aux scènes extérieures du film – entrée dans l’église par la porte et sortie par la bouche d’égout au milieu de la place).
Pour le X sur le sol de l’église, nous ne saurons jamais s’il se trouve dans cette église car une exposition payante sur Léonard de Vinci y prenait place. Et comme nous nous rendons par la suite à Vinci, nous estimons inutile la visite de cette église (on ne saura donc pas si le chevalier attend sous l’église).
Après ce pèlerinage sur ce lieu de culte cinématographique (quand va-t-on à Petra pour voir la fin du film ?), nous passons par le "Campo San Margarita" (est-ce que la pizza Margarita vient de ce campo ?), puis le "Campo San Pantalon" (pas de naturisme sur ce campo ?). Le ciel commence à se couvrir, le vent se lève. Le "Campo di San Polo" nous permet de nous reposer au pied de son puit (j’ai appris dernièrement l’origine des "campi" de Venise, pourquoi ne seraient-elles pas des "piazzas" ? En fait, campo veut dire champ et ces champs étaient des "places" de verdure, avec généralement, un puits en leur centre). Sur ce campo, on ne se croirait pas au centre d’une des villes les plus touristiques au monde, à quelques centaines de mètres de la place Saint Marc, car nous avons l’impression d’être sur une petite place d’une ville de campagne, les gamins jouent au foot, leur parents prennent l’air, paisiblement. Les touristes passent parfois par groupe (troupeau) pour rejoindre au plus vite le pont du Rialto, mais ne s’y arrêtent pas (nous sommes certainement des brebis galeuses qui refusons de suivre le troupeau, mais c’est tellement bon… )
Après cette pause au calme, nous rejoignons, comme les autres touristes, le pont du Rialto et nous nous posons une question cruciale : comment fait-il pour ne pas s’écrouler ? Vu le nombre de gens qui stationnent dessus pour se faire prendre en photo (ça, c’est bien une constante de Venise : le touriste prenant la pause au dessus d’un quelconque pont pour se faire prendre en photo). C’est question assez énigmatique. Certes, nous ne ressemblons pas à "Quasimodo Del Paris" (et oui, toute ma culture cinématographique se dévoile lentement), mais comme nous ne ressemblons pas non plus à des Top-modèles (comme Carla, la top-modèle officielle de "la France d’après… Mais Zébulon 1er n’a pas vraiment le look d’un Top-modèle même s’il aime se faire prendre en photo ?) Donc pour en revenir aux ponts, pourquoi se faire prendre en photo sur un pont ?
Et si vous me trouvez si méchant envers Zébulon 1er, c’est que je suis méchant envers celui qui veut nous supprimer les ponts pour qu’on travaille plus… Mais perso, nous n’avons pas envie de travailler plus, nous voulons juste du temps libre pour voyager plus, même si c’est dans un bungalow pourri… Cela n’engage que nous, brebis galeuses ! Bon, bref, nous nous éloignons du sujet : si on veut une photo de pont, il ne faut pas monter dessus !
Juste après le passage du pont du Rialto, il commence à pleuvoir. Nous avions décidé de manger à l’"Osteria Da Carla" (non, pas celle de Zébulon 1er), notée dans la catégorie "Petit Prix", juste derrière la place Saint Marc. Comme il tombe des gouttes d’eau (la pluie, eh oui !), il nous faut remonter le flot d’ovins fuyant la pluie (et libérant la Place Saint Marc). Finalement, nous n’avons pas mangé chez Carla car c’était un peu trop luxueux (en travaillant plus, nous ne pourrions pas, non plus, aller chez Carla, car nous n’aurions plus le temps d’aller à Venise, CQFD !). Nous décidons de revenir à des bases sûres : "Osteria a la Campana". Après quelques 20 longues minutes d’attente (le restaurant n’était pas encore ouvert) sur le "Campo San Luca", assis devant un vitrine près d’une poubelle comme des clodos (nous avons fait quelques kilomètres à pied dans la journée, nous voulons nous poser un peu ; heureusement, il ne pleut plus et le ciel bleu pointd son nez à nouveau), nous nous précipitons dès l’ouverture pour déguster des antipasti (jambon de pays et sardines aux oignons – spécialité de la ville) et un primo plato (ravioli au gorgonzola – au bon goût de bleu – et des gnocchi à la salade rouge – traduction approximative – et saucisses).
En sortant du restaurant, il ne fait pas encore nuit. Nous sommes exténués par les multiples kilomètres que nous avons parcouru à pied avec l’équipement photo au complet (trépied compris), nous mettons direct le cap sur le camping, laissant les photos de nuit pour le lendemain. La journée a été bien chargée, et nous avons encore vu si peu de Venise.
Météo de la journée : Brumeux dans la matinée mais beau soleil toute la journée. De gros nuages noirs sont arrivés en fin d’après-midi. Il a plu une dizaine de minutes, vers 18h00, juste le temps de laver la Place Saint Marc de ses touristes.
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