Jeudi 5 février : PLAYA HORNOTOS
Le petit déjeuner est compris dans le prix de la chambre (comme au "Jardin del Sol"), il s’agit d’un petit pain au fromage ou au jambon avec un café ou un thé. La veille, on avait garé la voiture au parking souterrain : 4.200 pesos pour la nuit. On ne reprend pas la route n° 5 mais on préfère la route qui longe le bord du Pacifique. On s’arrête à Los Hornitos où il y a, d’après le guide Turistel, un camping. On trouve une longue plage, et peut-être un camping : en fait, deux toilettes sur la plage avec de nombreuses tentes agglutinées les unes sur les autres. On décide de s’en éloigner pour camper sur la plage comme le fond de nombreux chiliens (avec groupe électrogène, télé sous la tente…). Il nous semble qu’une bande de sable soit assez dur pour y rouler (des voitures traditionnelles sont stationnées le long de certaines tentes). Sauf, que c’est quand même du sable et que devant un groupe de tente, on commence à s’enliser. Mais toute une famille vient nous pousser. On s’en sort bien pour une fois. On a presque bien dormi, si ce n’est le bruit des vagues du Pacifique.
Vendredi 6 février : LA HAINE
Après avoir plié la tente, il nous faut sortir de la plage sans s’enliser. On met tous nos sac à l’arrière du pick-up et Anne-Marie monte dans la benne. Christophe prend le volant décide qu’il ne faut en aucun cas perdre de la vitesse. Anne-Marie sera bien secouée.
Peu avant Antofagasta, on s’arrête pour voir La Portada : une arche formée dans la falaise. On fait les courses au supermarché et on reprend la route vers la Caleta de Pan de Azucar. Lorsque l’on arrive à Pan de Azucar, le camping officiel de la Conaf est plein ! Reste le "Camping Alternativo", en fait, un bord de plage où s’entassent de nombreuses tentes occupées par de jeunes chiliens. 2.000 pesos pour avoir simplement le droit de poser sa tente ! Sans l’accès aux toilettes. Un petite resto sur la plage propose du poisson frits et des empanadas. On demande du vin blanc, celui-ci nous est servi dans des tasses à thé (problème de licence ?).
Lorsque l’on retourne à notre tente, des jeunes ont mis l’autoradio de leur voiture à fond. D’autres essaient même de rivaliser à distance, d’un coté à l’autre de la plage et on est au milieu de tout ce capharnaüm !