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Luang Prabang

Nichée entre les montagnes, au confluent du Mékong et de la Nam Khan, Luang Prabang est le joyau laotien. L’ancienne cité royale prend des couleurs écarlates : le safran des robes des moines et des novices, les tons rouges et or des vats, les mille et une couleurs des fleurs et des arbres drapant les jardins de leurs plus beaux éclats.

La cité portait le nom de Lan Xang Hom Khao (royaume du million d’éléphants et du parasol blanc) au milieu du XIVème siècle à l’époque où Fa Ngum fonda le premier royaume laotien. Ce n’est qu’en 1512 que la cité-état prit le nom de Luang Prabang après que le roi Visoun reçut en cadeau une statuette du Bouddha par le souverain Khmer.

En 1887, Luang Prabang accepta le protectorat français pour contrer l’influence grandissante des chinois Ho et devint très vite un des avant-postes préféré des colons français. Les français restèrent en nombre dans la ville jusqu’en 1954, date de la défaite de Dien Bien Phu au Vietnam. Plus que nulle part ailleurs au Laos, on y retrouve cette ambiance coloniale.

Inscrite au patrimoine mondiale du l’Unesco depuis 1995, Luang Prabang scintille de temples. On se délecte à découvrir la ville en toute sérénité. Je vous invite à une balade pour visiter l’essentiel de la cité en une journée.

A l’aube, direction le croisement de la th Sisavangvong et de th Sisavang Vatthana pour y observer les centaines de moines en procession pour y recueillir les offrandes. Devenue touristique, la procession n’en n’est pas moins un acte traditionnel réalisé chaque jour par les moines et les novices des vats de Luang Prabang. Il est ensuite possible de prendre un petit-déjeuner dans la th Sisavangvong.

En descendant th Sisavang Vatthana, arrêt au vat Pa Phai. Je resterais presque deux heures à discuter avec les novices, en particulier avec Peng. Etudiant au vat en deuxième année, il apprécie le hip hop comme de nombreux jeunes de son âge. Il est avare de connaissance sur le monde et a toujours une question sous le coude. J’aime sa tranquillité qu’on pourrait prendre pour de la nonchalance s’il n’était pas dans son habit de moine. C’est presque à regret que je lui dis au revoir.

Je prends la première à gauche. A quelques mètres du coin de la rue se tient une échoppe intéressante. Big Brother Mouse vend des livres que vous pourrez distribuer aux enfants laotiens que vous croiserez dans les villages. Mieux vaut offrir un livre que des bonbons, non ?
Dans la même rue, le Vat Xieng Muang est une école d’art agréé par l’Unesco. Les novices peignent et sculptent des représentations bouddhistes. A deux pas le vat Choumkhong Sourinthamare est intéressant pour son jardin fleuri.

Au bout de la rue, je contourne la façade du palais royale et entre dans l’ancienne résidence du roi. Aujourd’hui transformée en musée, le palais contient des objets royaux et de beaux bouddhas en or des temples de la cité.
Au carrefour suivant se dresse le Vat Mai Suvanna phumaham, l’ancienne résidence du roi avant qu’elle ne fut transférée à Ventiane. Le toit du Sim en bois à cinq niveaux est un bel exemple de l’architecture des pagodes de Luang Prabang.

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Je descends la rue vers le Mékong et prend la première à gauche dans la rue du marché des fruits et légumes. Au bout de la rue, je me rends le long du Mékong et le longe. En chemin, halte dans un institut pour un massage laotien à base d’huile d’eucalyptus.
Au bout de la promenade au bord du fleuve, le vat Xieng Thong constitue le plus beau temple de Luang Prabang. Construit en 1560, il est avec le Vat Mai Suvanna phumaham, le seul temple épargné par l’invasion des ho de Chine en 1887. Son sim dispose d’un très beau toit et d’une magnifique fresque sur fond rouge représentant l’arbre de vie des bouddhistes. Il est entouré par une multitude d’autres édifices : stupas, whihaan, maison du char funéraire royal, tour du tambour, sanctuaire du Bouddha couché.

Je rejoins th Sakkarin. Quatre temples se succèdent sur le trottoir de droite : vat Si Bun Heuang, vat Sirimungkhun, vat Sop Sikharam et le vat Sensoukarahm de style Thaï. Le midi, je mange au café Van Ban Set toutefois les possibilités de restauration sont nombreuses dans la rue principale de Luang Prabang.

Je rejoins les rives de la Nam Khan, un affluent du Mékong, et rejoins le temple de Visoun. D’extérieur, le temple ne présente pas d’intérêts particuliers. Construit en 1513, c’est pourtant le plus vieux temple actif de la cité. Reconstruit entre 1896 et 1898, après l’invasion des Ho chinois, l’apparence du sim en stuc et en brique tente de rappeler l’ancien édifice en bois. A l’intérieur, on trouve des bouddhas appelant la pluie. Devant le sim se dresse la stupa du lotus dont la construction débuta en 1503. Comme le Sim, il fut détruit et pillé. Les quelques bouddhas en or retrouvés sont exposés au musée du Palais Royal.
A côté de Vat Visoun, je visite le Vat Aham, ancienne résidence du Sangkharat, le patriarche suprême du bouddhisme lao.

Je récupère Th Kitsarat puis th Sisavangvong pour prendre les escaliers et monter au Phu Si. La colline abrite des édifices récents. Le That Chomsi, perché au sommet de la colline, est le point de départ de la procession du nouvel an lao. De là haut, le panorama sur la ville vaut le détour.

De retour dans l’artère principale, le marché nocturne bat son plein. Ouvert chaque soir de l’année, c’est le lieu idéal pour acheter des foulards en soie, des draps, des t-shirts, des bijoux et autres objets d’artisanat. Les prix sont plutôt bas et le marchandage de rigueur ne se pratique pas avec la même ampleur que dans d’autres pays du monde.

La journée se termine par un restaurant. Les goûts et les couleurs ne sont pas universels mais voici une adresse vraiment sympa que je partage volontiers : Couleurs cafés, 48/5 ban vat nong (couleurscafeluang@hotmail.com). Les plats marient à merveille les senteurs de l’orient et le savoir-faire à la française. Délicieux !


Voyage réalisé avec Club Aventure, spécialiste des randonnées et voyages d’aventures à travers le monde

Fondateur des blogs I-Voyages.net, www.i-trekkings.net et www.my-wildlife.com, je blogue Voyage, Roadtrip, Outdoor et Safari. J'encadre aussi des voyages photo animaliers en Europe, Asie et Afrique.

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