4 mars : Le soleil argentin
Bon c’est vrai, avec 30° à l’ombre pendant que vous vous gelez en métropole, c’est un peu facile ! Mais pas autant que cela…
En fait la vraie chaleur est beaucoup plus profonde que les degrés Celsius dispensés par l’astre de jour présent sur leur drapeau.
Le vrai rayonnement est intrinsèque au pays, c’est le sourire de cette nation : tous les argentins sont aimables, attentionnés, avenants, souriants et ouverts au contact : rien à voir avec l’ambiance morose et stressée du métro parisien un lundi matin … Mille lieues les séparent.
Dans une soirée, aucun ne parle de ses petits problèmes personnels : tout le monde s’est réuni pour le plaisir de partager un bon moment
Un monde oublié à redécouvrir : la vérité des rapports humains authentiques, à chaque rencontre, invariablement, le même sentiment de vérité.. à vivre absolument.
Attention , sur la piste ne vous arrêtez pas inopinément car la première « très rare » voiture qui passera par là, invariablement, ralentira et s’arrêtera auprès de vous pour savoir quel est le problème, si une aide quelconque est nécessaire : c’est la solidarité de la route partagée.
Une incroyable sensation de liberté :
Douceur et apaisement
Griserie des étendues immenses
Des sourires partout
Des contacts vrais, sans sous-entendus
La pression inhérente au vieux monde a disparu, ici tout est charme, simplicité et volupté
5 mars : un air d’Australie
Au détour d’un campo, la plate plaine de la pampa prend du relief. Quelques virages serrés, des montées soutenues, la piste prend une forme inhabituelle.
Et après une côte supplémentaire, nous débouchons dans une forêt d’eucalyptus centenaires à l’odeur envoûtante : il ne manquerait plus qu’un groupe de kangourous dans un tournant pour parfaire l’illusion de la traversée de la Great Dividing Range…à Tendill. Sensation de courte durée : La route redescend dans la plaine, avec ses lignes droites longues et parfaites.