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L’île Maurice hors des sentiers battus

Cap vers le sud, pour une robinsonnade en bonne et due forme ! A quelques 800 kilomètres à l’est de Madagascar, une série d’éruptions volcaniques sous-marines a jadis formé l’île Maurice, 1865 km2, délicieusement protégée par une barrière de corail. Une bonne centaine de complexes touristiques jalonne le pourtour de l’île, entre cocotiers et palmiers, dans une surenchère de prestations (spa, activités, gastronomie…). De quoi satisfaire ses pulsions les plus hédonistes, doigts de pied en éventail, cocktail de fruits exotiques à la main, en proie à des choix cornéliens : piscine à vague ou lagon translucide ? En abandonnant quelques heures les cocons douillets érigés pour les voyageurs immobiles, force est de constater que le centre de l’île offre un tout autre visage.

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Avec son plateau central culminant à 500 mètres, le cœur de Maurice héberge une végétation luxuriante, riche en cascades et en faune endémique. A l’exclusion du célèbre « dodo » ou dronte, oiseau lymphatique, découvert en 1598 par les colons hollandais, chassé et désormais disparu… Une randonnée au fil des collines bucoliques de l’île donne à voir cerfs, mangoustes, singes et autres oiseaux rares : échenilleur ou perruche de Maurice.

Parmi les parcs botaniques de l’île, le « jardin de Pamplemousses » (du nom de la ville la plus proche), baptisé Sir Seewoosagur Ramgoolam, abrite une flore spectaculaire : nénuphars géants, bambous dorés, raphia… ainsi qu’un banian deux fois centenaire ! Massivement déforestée à l’époque de la colonisation (successivement hollandaise, française puis britannique), l’île a malgré tout réussi à conserver près de 900 espèces dont le filao, le vacoa ou l’anthurium sont les plus éminents représentants.
Avec un relief beaucoup moins mouvementé que sa voisine (l’île de la Réunion), Maurice culmine à 828 mètres, au Mont Piton de la Rivière Noire. Du sommet, il est possible d’apercevoir le ballet continu des pirogues de pêcheurs évoluant sur le lagon, et, avec une plus grande acuité, celui des yachts des nombreux amateurs de pêche au gros qui taquinent, au large : marlins, barracudas et thons.
Une escapade plus longue permet de profiter des nombreux autres attraits naturels et patrimoniaux que l’île égrène au hasard de sa géographie : la colline multicolore de Chamarel, le cratère endormi de Trou-aux-cerfs, Cap Malheureux, les jardins et les maquettes de bateaux de Curepipe, la côte sud (Mahébourg, Souillac).
De la foisonnante capitale dans laquelle se concentre la majorité de la population de l’île, il faut surtout retenir le marché, coloré à souhait, avec ses produits de pharmacopée traditionnelle. Les nombreuses fêtes qui se déroulent à Port-Louis offrent un fascinant aperçu de son métissage ethnique et culturel.
Grâce à plusieurs vagues d’immigration, l’île a acquis une indéniable richesse : esclaves africains, travailleurs chinois ou indiens venus récolter le thé et surtout la canne à sucre, pour la fabrication du rhum, ont constitué cet héritage multiculturel. A travers sa gastronomie métissée ou ses différents cultes religieux (musulmans, tamouls, hindous…), Maurice se dresse au carrefour des influences. Un éclectisme supplémentaire qui confère à l’île tout son charme.
Informations pratiques
  • Comment y aller ?
Vols réguliers depuis Paris jusqu’à Mahébourg avec Air France, Air Mauritius, Air Austral…
  • Où dormir ?
Séjours clé-en main (haut de gamme) organisés par de nombreuses agences françaises. Sinon, possibilité de loger dans des pensions de famille.
  • Quand y aller ?
Les meilleurs périodes correspondent aux inter-saisons : d’avril à juin et de septembre à décembre.
  • A prévoir
Un répulsif à moustiques !

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