Vendredi 9 septembre
Grand ciel bleu le matin qui a permis de faire sécher la tente avant de partir, mais les nuages reviennent à grands pas (de nouveau, chape de plomb avant de se coucher et pluie dans la nuit). Peu après le camp, nous voyons sur la rive une dépouille de caribous laissée par un chasseur (ils partent avec la viande et laissent les abats, la peau pour les carnassiers) mais ce n’était pas suffisant pour attirer un ours ! On aurait dû mettre pied à terre pour passer des rapides mais le niveau d’eau de la Porcupine peut nous permettre de passer en pagayant.
Avant d’arriver au campement du soir, on s’arrête sur la rive opposée, pour randonner au dessus d’une petite falaise d’où l’on peut voir un grand banc de galets à l’embouchure de la Driftwood river. En redescendant (de la falaise), Jean-Marc nous explique comment procéder pour la cordelle : l’art et la manière d’utiliser le courant pour éloigner le canoë de la berge afin de remonter un cours d’eau, en l’occurrence, la Drifwood river, et cela, sur une centaine de mètre ! En fait, c’est assez facile mais il faudra attendre que Jean-Marc finisse de mettre en scène son long métrage, pour enfin avancer jusqu’au campement sur les galets.
Petit feu de bois (pas de buchettes de 6 m de long) et Jean-Marc entreprend la cuisson de pancakes pour le déjeuner/goûter à 17h00 (on n’a pas mangé à midi, il commence à faire faim). 15ième poisson pour Pierre-Laurent avec un nouveau brochet !