Le Pays de Galles est un insoupçonné monde de découvertes et d’aventures en tous genres. Dans le nord de cette contrée qui fait face à la mer d’Irlande se laissent admirer plages sauvages et châteaux historiques tout droit sortis de films de cape et d’épée. Cette région compte aussi bon nombre d’endroits où se pratiquent toutes sortes d’activités pour faire monter l’adrénaline.
De vieilles tours en pierre coiffées de créneaux. Elles sont énormes, ventrues et… nombreuses : je ne vois qu’elles. Du château de Conwy, ce sont les tours qui me sautent aux yeux, tant elles sont imposantes. Il y en a huit, et certaines sont encore surmontées ou flanquées de tourelles. Le décor rêvé pour le roi Arthur et les chevaliers de la Table ronde.
Seuls les murs tiennent encore debout. Pourtant, avec ses fossés et son pont-levis, cette citadelle m’impressionne! Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, elle a été construite vers la fin du XIIIe s. En même temps que les formidables remparts qui ceinturent la veille ville de Conwy, au bord de la rivière du même nom à son embouchure sur la mer d’Irlande. Le bourg aussi a de l’allure, avec ses belles demeures anciennes. Les rues pittoresques, envahies par des mouettes effrontées, descendent en pente douce vers le petit port. J’y fais une balade agréable. L’occasion de m’esbaudir au passage, sur le quai, devant la plus petite maison d’Angleterre. Toute pimpante, elle n’est pas plus large que mes deux bras écartés, haute d’à peine trois mètres.
Conwy est la porte d’entrée d’une région attachante, le nord du Pays de Galles. Des paysages verdoyants et paisibles, sur les contreforts du mont Snowdon, le point culminant avec ses 1 085 m. La contrée est sillonnée de petites routes tranquilles. Bordées de murs en pierre, elles longent des prés où, partout, paissent les moutons.
Sur l’une des plus longues tyroliennes d’Europe
C’est par ici aussi qu’était extraite, il n’y a pas si longtemps encore, l’ardoise. « La meilleure du monde, tout simplement », affirme sans aucun chauvinisme notre guide, Alwyn Griffitth. « Elle est exportée dans toute l’Europe. Mais aujourd’hui, on ne jure plus que par la tuile qui est beaucoup moins chère. »
Dans l’une de ces carrières abandonnées, je fais un premier parcours d’aventure. Ou plutôt au-dessus, car il s’agit d’une descente en tyrolienne sur l’un des plus longs trajets en Europe. Dûment harnaché –combinaison rouge, casque et lunettes – je m’installe sur la première plateforme. Car en fait il y a trois tronçons, de longueur et d’inclinaison différentes. Dans les deux dernières, on peut atteindre une vitesse de près de 100 km/h pour peu que le vent soit favorable ! Le départ se fait à quatre de front, en ligne et en même temps. Un peu comme des pur-sang dans une course hippique. Je ne sais quelle vitesse j’ai atteint. En tout cas, l’expérience est aussi spectaculaire qu’étourdissante.
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Le lendemain promettait d’être encore plus excitant. Je devais m’essayer au coasteering, une activité très en vogue là -bas qui consiste à découvrir le littoral de manière plutôt sportive. En crapahutant sur les falaises et blocs de rochers, en nageant –mais d’abord il faut sauter– pour contourner les passages les plus scabreux. Ce jour-là , la mer était particulièrement démontée. On s’est donc rabattu vers l’intérieur des terres et une forme de canyoning : remonter le cours d’un torrent, l’Afon Ddu qui signifie littéralement la rivière noire. Le bain est frisquet, le temps que ma tenue en néoprène se réchauffe. Ensuite, je peux profiter sereinement du décor, une série de vasques entrecoupées de chutes d’eau et d’éboulis rocheux.
110 moulins à vent sur l’île d’Anglesey
En fait de beauté sauvage, rien ne rivalise avec l’île d’Anglesey. Située à l’extrême ouest, elle fait quasiment face à Dublin, que l’on ne voit pas bien sûr, par-delà la mer d’Irlande. Les côtes en sont battues par le vent –les amateurs de kite surf s’en donnent à cœur joie ici– et les vagues. Anglesey ne compte pas moins de 110 moulins à vent, c’est dire. La végétation se limite le plus souvent à des arbustes rabougris et penchés.
C’est beau, romantique à souhait. Le rendez-vous des amoureux. D’autant qu’une église, bâtie en 1535, y est dédiée à leur patronne, sainte Dwynwen. Elle aurait vécu ici, au 5e s. Les ruines se dressent devant un vieux phare construit sur une avancée rocheuse, et, avec quelques antiques cabanes de pêcheurs –l’une ou l’autre a été aménagée en petit musée– forment un ensemble du plus bel effet au bout de la presqu’île de Llanddwyn.
Le macareux moine est revenu
Anglesey est assez vaste : le sentier côtier qui en fait le tour est long de 200 km tout de même. L’île n’est séparée du continent que par un long bras de mer, le détroit de Menai, large de quelques centaines de mètres. Ce versant, que je découvre à bord d’un puissant Zodiac, est parfaitement abrité. C’est là qu’ont été construites de belles demeures, dont le château  Rhianfa, transformé en hôtel de luxe. Ainsi que l’imposante citadelle de Beaumaris, également inscrite au patrimoine de l’Unesco.
Quant à nous, alors qu’ « il pleut des chats et des chiens » comme disent les Anglais, nous filons en direction de Puffin island à la pointe est. Ce n’est qu’un gros caillou, mais où vient s’ébattre le phoque gris, où nichent le cormoran noir et l’huitrier pie. Ce bel et rare oiseau de mer qu’est le macareux moine y est revenu, voici deux ans, à la grande satisfaction des protecteurs de la nature. Et des simples amateurs qui, comme moi, viennent les admirer.
Informations pratiques
- Office de tourismeÂ
- Un Un guidepour vous accompagner dans votre périple
- Pour y aller : l’aéroport d’arrivée le plus commode est Manchester. Trouvez votre vol en utilisant notre comparateur.
Bonnes adresses
- Restaurant du Bodnant Food Centre près de Conwy : un joli décor pour déguster le meilleur des produits locaux dans un haut lieu du slow food. Une grande épicerie propose d’ailleurs toutes sortes de bonnes choses, depuis les fromages jusqu’à la bière en passant par les « cooked seaweed » que vénère tout Gallois qui se respecte. A noter qu’il y a aussi quelques chambres très confortables.
- St Georges Hotel (4*) à Llandudno, un bel établissement traditionnel en bord de mer dans le Deauville gallois.
- Château Rhianfa (4*) à Anglesey, un château tout droit sorti d’un conte de fée et en tout cas une demeure historique d’un charme fou sur les bords de la rivière Conwy. Son restaurant a été remarqué par le Michelin.
- The White Eagle/ à Anglesey, un resto sympa et sans prétention.
- Dylan’s une excellente adresse pour déguster poissons et fruits de mer à Anglesey.
- Gotham Hotel (4*) à Manchester. L’hôtel a été aménagé dans une ancienne banque, un immeuble des années 1920 au cœur de la vieille ville. Chaque chambre est unique. Excellente table. Le club du dernier étage, ouvert aux clients, est un endroit très couru, avec une longue liste d’attente.
Activités
- Zipworld à Blaenau Ffestiniog, le plus grand complexe de tyroliennes en Grande-Bretagne, avec différents parcours et à des vitesses diverses. Départs en ligne. Montée d’adrénaline garantie. Installé dans d’anciennes mines d’ardoises, à ciel ouvert ou souterraines (avec visites).
- Surfsnowdonia du surf en bassin artificiel, avec une vague haute de 3 m. ça vaut le coup d’y aller même si l’on n’est pas surfeur, juste pour voir !
- Surflines propose toutes sortes d’activités nautiques, depuis le kayak ou le canionying jusqu’au coasteering, qui consiste à sauter dans la mer depuis les falaises. Sportif mais ludique, pour tous les âges.
- Ribride organise des virées avec de puissants bateaux à moteur sur la Conwy et en mer. Idéal pour admirer les belles demeures construites sur la rivière mais aussi phoques et oiseaux de mer comme le délicat puffin.