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Arequipa et le canyon de Colca

10 heures de trajet dans un bus confortable sont nécessaires pour rejoindre Arequipa, la ville blanche. Malgré la longueur de l’itinéraire, on ne s’ennuie pas puisque des films américains en anglais sous titré en espagnol sont proposés aux voyageurs, ainsi qu’un Bingo et un plateau repas. C’est vers 0h00 que je m’effondre sur le lit.

Arequipa, la ville blanche

15 juin. Située à 2350 mètres, Arequipa est cernée par les volcans : El Misti (5822 m), le Chachani (6075 m), et le Pichu Pichu (5571 m). La ville doit d’ailleurs son nom à ses cônes toujours en activité : « le lieu derrière le sommet ». Les fréquentes éruptions volcaniques ont modifié la ville au fil des siècles depuis l’arrivée des espagnols en 1540.
C’est d’ailleurs aux édifices coloniaux en sillar, une roche volcanique blanche, que l’on doit le surnom de ville blanche.

Iglesia de la Compania

C’est le premier édifice où nous nous arrêtons. Réalisé en sillar, le cloître des Jésuites est un magnifique bâtiment ouvert sur une cours dont les colonnes travaillées contraste avec les murs de la Iglesia de Compania.

Cloïtre des Jésuites d'Arequipa

A côté, l’église des Jésuites est une des plus anciennes d’Arequipa. Sa façade ciselée et son autel méritent le détour.

Plaza de Armas

A deux pas de l’Eglise des Jésuites, la Plaza de Armas constituent comme toutes les villes du Pérou le noeud de la ville autour de laquelle se structure les rues.
Toutes les villes ou presque au Pérou ont leur place des Armes car elles servaient de lieu de rassemblement pendant l’occupation espagnole.

La place, peuplée d’arequipenos venus se détendre, lire le journal et discuter, est entourée de cafés et restaurants sous ou au dessus des balcons à colonnade. La cathédrale domine la place sur toute sa longueur. L’intérieur, tout en simplicité, est toutefois pourvue d’une particularité religieusement intéressante : à droite de l’autel, la basilique déploie le drapeau du Vatican. Ce privilège n’a été autorisé qu’à moins de cent églises dans le monde.

Arequipa : place des armes

Monastère Santa Catalina

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Bâti en 1580, le couvent de « Monjas Privado de la Orden de Santa Catalina de Siena » est un édifice religieux remarquable de 20 000 m² entourée d’une haute enceinte.

C’est l’ordre du Carmel qui imposa une vie d’extrême rigueur aux religieuses. On les surnommait les contemplatives en référence à leur vie intégralement orientée vers la prière, sans apostolat extérieur.

Le monastère a été reconstruit au milieu du XVII° siècle après une série de tremblements de terre. Il prit alors son aspect actuel.
Le couvent est une ville dans la ville avec ses rues, ses jardins, ses cloîtres et ses parcs. Il a conservé son aspect austère de forteresse. La visite est un vrai régal car cette ville de poupée a conservé toutes ses caractéristiques de la vie monastique sans que les siècles passés ne semblent avoir d’impact sur les lieux.

Canyon de Colca, le pays des condors

En fin d’après-midi, direction Chivay, porte d’entrée de la région des canyons. Le trajet longe el Misti et passe derrière le Chachani.

16 juin – 6h30. Le minibus nous emmène découvrir le canyon de Colca et observer les condors depuis le mirador de Cruz del condor. Long de 100 mètres, c’est surtout le deuxième canyon au monde pour sa profondeur pouvant atteindre 3000 mètres. Malgré sa profondeur, le canyon est récent à l’échelle géologique. 14 villages sont habités par les deux ethnies locales : les cabanas et leurs coiffes colorées et les collajuas et leurs chapeaux blancs.

Canyon de Colca

Cruz del condor est le meilleur point de vue au Pérou pour contempler les condors des Andes. Une importante colonie niche dans les falaises et planent sans effort au grès des courants ascendants venant des profondeurs du canyon.
On distingue facilement les jeunes des adultes par la couleur de leur plumage : marron pour les premiers et blancs et noirs pour les seconds. Pour distinguer mâles et femelles, il faut être attentif à la taille et à la crête sur le dessus de la tête.
Dès 8h00 du matin, une centaine de touristes accoudés à l’observatoire attendent le passage des condors. Un premier jeune fait un passage devant les « ô » des gringos. Puis un second et une quantité d’autres. Les adultes restent dans le fond du canyon. Trois jeunes iront même se poser face à nous pour le plus grand plaisir des observateurs amateurs.
Vers 9h00, la majorité des touristes quittent les lieux. C’est à ce moment là que les adultes prennent les courants ascendants pour passer à notre hauteur. Le spectacle de la nature est merveilleux.

Condor

Balade le long du canyon sur un sentier en belvédère pour observer les failles gigantesques du canyon. C’est à ce moment précis que les premiers effets du mal des montagnes se font ressentir sur Julien. Plus tard, c’est Pascale qui en souffrira.
Sur le retour à Chivay, nous nous arrêtons quelques minutes à Maca pour son église catholique qui dispose de miroirs. C’est un des moyens qu’on trouvait les espagnols pour faire entrer les incas dans l’édifice dans le but de les coloniser. Ne connaissant cet objet mystérieux, ils entraient dans les églises pour voir leur visage se refléter dedans.
L’après-midi, nouvelle petite randonnée depuis le village de Coporaque pour y découvrir quelques scènes de vie quotidiennes et d’anciens vestiges pré-incas. Une paysanne Cabana évente de l’orge sur le bord du chemin qu’elle aura préalablement grillé et pillé.

De retour à Chivay, cap vers les sources d’eau chaude pour un agréable moment de détente. L’eau, riche en minerais, aurait des vertus thérapeutiques. C’est surtout pour nous une belle occasion d’être au chaud.


Voyage au Pérou réalisé avec Club Aventure, spécialiste des randonnées et voyages d’aventures à travers le monde

Fondateur des blogs I-Voyages.net, www.i-trekkings.net et www.my-wildlife.com, je blogue Voyage, Roadtrip, Outdoor et Safari. J'encadre aussi des voyages photo animaliers en Europe, Asie et Afrique.

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