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Escapade sur la Côte d’Azur

La côte d’Azur, de Menton à Cassis, est une des plus grandes destinations touristiques de France. On l’associe naturellement au soleil, à la plage et à la méditerranée.

 

La French Riviera, comme l’appelle les étrangers, est bien plus diversifiée qu’on l’imagine au premier abord. Mer, montagne, nature, art et culture s’entremêlent et s’enrichissent continuellement.

Loin des clichés du luxe et du farniente, il y a le long du littoral méditerranéen ou dans l’arrière pays un tourisme axé sur la découverte du patrimoine naturel et culturel.

Pendant une semaine, entre Nice et Cannes, sur le bord de mer et dans le haut pays, j’ai arboré la région avec Johanne à la recherche de sa diversité : ses villages historiques (Eze et Saint Paul de Vence), sa montagne (via-ferrata à Puget Théniers) et son littoral (île Sainte-Marguerite et Cap d’Antibes).

Vieux-Nice

Après cinq heures de route en voiture, nous entrons dans le centre-ville de Nice pour y rejoindre l’hôtel Windsor dont on nous avait dit le plus grand bien.

Situé en centre-ville, il ne dispose pas de parking ; je me gare donc au parking souterrain le plus proche et gagne l’hôtel. C’est un trois étoiles qui offre tout le confort des établissements de sa catégorie. Mais si je vous en parle, c’est qu’il a ce quelque chose en plus qui fait toute la différence. On peut l’apparenter à un hôtel musée. Chaque chambre a été décorée par un artiste : 30 par Antoine Baudoin et 27 autres par différents artistes contemporains (Ben, Jean Le Gac, Claudio Parmigiani…). Le résultat est original et franchement intéressant. Un hôtel qui par sa forte identité se démarque complètement des autres établissements plus classiques.

Une fois installée, nous partons à pied pour le Vieux-Nice où nous avons rendez-vous avec notre guide. Autant le dire de suite, pour percer à jour toute la richesse du cœur de Nice, mieux vaut faire appel à un guide de l’office du tourisme.

A petite allure, on découvre à pied les ruelles de la vieille ville, pour découvrir ses curiosités, son histoire, ses églises baroques et ses marchés colorés … Ce quartier aux ruelles étroites est jalonné de nombreux commerces traditionnels ou « tendance » mais aussi de restaurants, de cafés et de pubs.

Les plus lointaines origines de la ville de Nice remontent à un comptoir grec appelé Nikaïa. Ce nom, signifiant « la victorieuse » évolua en Nicea, puis Nice. Néanmoins, la Vieille Ville ne présente aucun témoignage historique antérieur à l’an 975.

La balade débute par la rue Saint François de Paule. On y trouve l’opéra mais aussi l’Eglise Saint François de Paule élevée par les Minimes, ordre fondé au XVe siècle. Sur la place du Palais, la Tour de teinte rose n’est pas une Eglise mais la Tour de l’Horloge. Place Gautier, on entre dans la chapelle de la Miséricorde. C’est sans doute un des édifices religieux baroques les plus représentatifs de Nice. Rue de la poissonnerie, une maison porte un haut-relief représentant Adam et Eve. Dommage que la ruelle soit si étroite car il est difficile de bien se représenter la fresque. Rue de la Préfecture certaines boutiques ont encore au dessus de leurs entrées des  » arcs en ogive  » témoins de l’époque médiévale et de son art gothique. Un peu plus loin, l’Eglise de Jésus construite entre 1640 et 1690 constitue le premier monument baroque de la ville. Nous empruntons l’escalier derrière la chapelle de la Visitation Sainte-Claire pour y voir la vue sur la baie de Nice. Dommage que le ciel soit si menaçant !

 

2h30 plus tard, retour à la case départ par les quais avant de rejoindre l’hôtel où épuisé par le trajet et la balade, nous décidons de manger sur place. Encore une très agréable surprise. Cuisine succulente prise dans le jardin tropical. Franchement une très bonne adresse !

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Eze, le village perché

Ecrin minéral face à la mer, Eze est un des villages perchés des Alpes Maritimes les plus pittoresques. Eze, illustre parfaitement le terme de Riviera, l’endroit où la montagne plonge dans la mer. La commune s’étend sur trois corniches, avec un dénivelé de 700 mètres. Elle offre des paysages variés. Par endroits la montagne tombe à pic dans la mer tandis qu’à d’autres elle y descend en de gigantesques escaliers.

Eze, nous y étions déjà venus il y a dix ans mais sous la pluie. Comme lors de notre premier passage, nous garons la voiture près de la gare d’Eze bord de mer pour emprunter le sentier de Nietzsche qui rejoint le village médiéval. Lorsque le philosophe arrive sur la Côte d’Azur, son moral est au plus bas. Ses livres se vendent mal, il vient de se brouiller avec Wagner et de se faire éconduire par Lou Andréas Salomé. A Eze et dans les environs, Nietzsche va retrouver l’émotion créatrice nécessaire pour écrire. Pour lui rendre hommage, le sentier qui relie le bord de mer au village porte son nom.

Véritable nid d’aigle perché à 429 mètres au-dessus du niveau de la mer, le village médiéval abrite de nombreuses maisons traditionnelles où œuvrent artisans, artistes et boutiques. Il est très agréable de flâner de ruelles en ruelles tout en s’arrêtant, l’esprit curieux, dans une échoppe ou une galerie d’art.

A notre arrivée dans le village, nous passons à l’office de tourisme pour y prendre un plan du village. Nous entrons dans la cité. Premier arrêt devant la Poterne qui symbolise l’entrée dans l’enceinte fortifiée. Nous remontons la rue principale parsemée de boutiques. Une cave à vins occupe l’ancien tribunal. On en voit encore quelques inscriptions sur la porte. Côté galerie, on rencontre des choses étonnantes comme les portraits subliminaux de la galerie Dimitri.

Nous passons devant la chapelle des pénitents blancs et la place Francis Blanche pour arriver sur le château Eza. Aujourd’hui aménagé en hôtel de luxe, il doit son appellation de  » château  » à la famille royale de Suède qui y séjourna jusqu’en 1953. A deux pas de là, la porte des Maures rappellent que les Sarrazins sont entrés dans Eze lors de leurs exactions entre le VIIe et le Xe siècle.

Nous montons au jardin botanique aménagé sur les ruines du château d’Eze. On y découvre une bien belle collection de plantes adaptées à la sécheresse : des cactus, des agaves, des aloès… Et en plus, le panorama sur la mer mais aussi sur le château d’Eza est splendide.

Avant de quitter le village, passage par l’Eglise Notre Dame de l’Assomption. Construite par Antonio Spinelli, un architecte italien, entre 1764 et 1778, elle est consacrée le 17 mai 1772 sous le vocable de Notre-Dame de l’Assomption par l’évêque de Nice, Mgr Astesan. Les matériaux de construction et en particulier les moellons de calcaire taillés dans les carrières de Saint-Laurent d’Eze furent, d’après la tradition orale, acheminés jusqu’au village à dos d’hommes gratuitement.

Pour rejoindre la voiture, nous empruntons sur un court passage la RN7 par l’ouest et descendons par le chemin Lavaric. Retour à Nice en voiture.

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Via ferrata des Demoiselles de Castagnet

Ce matin, nous quittons la capitale azuréenne par le train de Provence qui relie Nice à Digne les Bains. Il permet de quitter le littoral pour l’arrière pays méditerranéen par un itinéraire sympatoche.

Objectif de la journée : la via ferrata des Demoiselles de Castagnet à Puget-Théniers. Cela fait un moment que Johanne souhaite se lancer sur une via ferrata mais ayant le vertige, j’ai toujours joué la sourde oreille.

L’heure de trajet pour rejoindre Puget-Théniers passe à grande vitesse malgré la relative faible allure de la locomotive diésel et des nombreux arrêts. A la sortie du train, un ami nous attend. Si Johanne et moi n’avons jamais fait de via ferrata, Thierry a une grande pratique de ce sport et connaît cette via comme sa poche. Direction la maison du pays pour s’acquitter du droit d’entrée de la via ferrata et de la location du matériel.

L’itinéraire démarre par un sentier d’approche qui permet de chauffer les muscles. Au point de départ, mes yeux ne cessent de regarder l’impressionnante paroi verticale de 80 mètres de haut. Thierry nous explique les rudiments de sécurité et nous partons. Les marches ont l’air nombreux. Je suis donc mes camarades à mon rythme, m’arrête régulièrement pour souffler et ne pas penser au vide sous mes pieds. Je me concentre sur les gestes à produire.

Au ¾ de cette première dalle, je regrette déjà d’être là. Plus à l’aise techniquement, le cerveau gamberge. D’ailleurs, j’ai le crâne qui transpire comme un condamné à mort. La peur au ventre, je continue ma progression.

Petite halte au jardin méditerranéen suspendu pour me remettre de mes émotions. Johanne passe devant et Thierry reste avec moi pour m’encourager. Cette partie, successions de replats et de légères montées, est plus facile. Lorsque soudain, le Pont Himalayen qui surplombe la cascade fait face à nous. Johanne se lance et le traverse sans faire paraître la moindre émotion. C’est qu’elle sait comment je vais réagir si elle me montrait ses peurs. Je reste un moment devant le pont. J’y vais, j’y vais pas. Finalement je me lance mais façon tyrolienne. Ça m’évite de voir le vide !

A la sortie du pont, nouvelle arrêt pour reposer les muscles des bras. Il reste 100 mètres à gravir à la verticale. Je suis nettement plus à l’aise. Ma progression est plus rapide. J’arrive presque à suivre l’allure de Johanne et Thierry.

Sur la crête, nous profitons du paysage sur les sommets environnants et grimpons la goulotte calcaire pour arriver au premier sommet. Nous nous y arrêtons pour casser la croute. Lors du repas, je sens mon corps se liquéfier. Je perds mes forces et ma concentration. Si bien qu’en repartant, je ne suis que l’ombre de moi-même. Je retourne dans mes travers. J’ai les jetons et le pont de singe arrive. Le singe dans l’affaire, ça serait plutôt moi qui tire une tête pas possible pour savoir s’il va y aller ou pas. Finalement, je prends la décision de sortir par l’échappatoire. Johanne et Thierry décident de me suivre.

La via ferrata s’arrête là. Nous ne passerons pas le pont de singe ni la tyrolienne. Nous récupérons le sentier et retournons au point de départ.
Quelles émotions ! Très franchement, même si je ne suis pas allé au bout, je suis content du parcours que j’ai réalisé. Et pour Johanne, c’est une révélation et sans doute pas la dernière via ferrata qu’elle fera !

Thierry nous raccompagne sur Nice. Sur la route, on fait une halte au Clos Saint Joseph, le seul vigneron des Alpes Maritime labellisé Côte de Provence. On y déguste quelques bouteilles et on repart avec deux caisses panachées de rouge, blanc et rosé.

Ressources pour voyager

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A Nice, on reprend la voiture et on arrive assez tard dans la soirée sur Cannes où on s’installe à la Villa Tosca, un charmant petit hôtel de 22 chambres situé dans le centre de la ville, à deux pas de la gare ou des plages. Pour le diner, on opte pour le restaurant l’Assiette Provençale. Une soirée qui se clôture par un bon repas. Parfait pour se remettre de ses émotions !

Informations pratiques :

  • Longueur : 750 m
  • Temps de parcours : 3h30 avec les sentiers allers et retours (2h30 pour la via à proprement parlé)
  • Altitude de départ : 520 m
  • Altitude point culminant : 777 m
  • Intérêts : pont himalayen, pont de singe, tyrolienne
  • Matériels nécessaires : casque, baudrier muni d’une longe Y (core dynamique 10 à 11 mm de 90 cm de longueur avec absorbeur d’énergie) équipée de deux mousquetons à vis automatiques normalisé K, poulie tandem pour câble, mousqueton à vis, paire de gants, paire de chaussure adaptée au parcours (type randonnée).
  • Difficulté : D+ – itinéraire relativement physique, vertigineux et très bien équipé. Se lancer dans l’itinéraire sans guide demande une excellente connaissance de l’utilisation du matériel et une bonne pratique de la via ferrata. Si vous avez le vertige comme moi, abstenez-vous !
  • Via ferrata ouverte toute l’année selon conditions météos

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Ile Sainte-Marguerite

Le premier bateau part ce matin à 9h00 du quai Laubeuf. On court un peu pour ne pas le rater. Il ne faut que 10 minutes pour gagner l’île Sainte-Marguerite, la plus grande des quatre îles de Lérins. Elle est connue pour avoir servi de prison au légendaire Masque de fer.

Dès qu’on débarque sur l’île, le contraste avec le littoral cannois est saisissant. Si l’île Sainte-Marguerite accueille environ un demi-million de visiteurs par an, c’est aussi parce qu’elle offre un patrimoine naturel exceptionnel. D’une superficie totale de 170 ha, dont 158 ha en forêt domaniale gérée par l’ONF, l’île est longue de 3,2 km sur 900 m de large. 22 kilomètres de sentiers permettent de la découvrir en profondeur.

Du débarcadère, nous montons les marches pour rejoindre le large chemin qui longe la côte vers l’Ouest jusqu’à l’étang salé du Batéguier. Nous le contournons en marquant une pause au poste d’observation de l’avifaune. Quelques sternes Pierregarin viennent tout juste d’arriver sur l’île. D’ici quelques semaines, elles entreront en conflit avec les goélands pour obtenir le meilleur lieu de nidification.

Nous reprenons le chemin de ceinture jusqu’à la pointe du Dragon où un four à boulets peut encore être vu. Utilisé par l’artillerie du Premier Empire, il servait à faire rougir les projectiles chargés d’incendier les bateaux en bois menaçant les côtes.

Nous longeons le bord de mer en traversant un boisement de pins parasols géants : l’île St-Honorat se profile alors à l’horizon. Nous poursuivons à travers une forêt de pins d’Alep (décimée en partie par la tempête de décembre 1999) jusqu’à la maison forestière de l’ONF, établissement public qui gère la forêt, propriété de l’État. On contourne le parc fermé qui entoure la maison et on prend l’allée des Eucalyptus qui s’enfonce à l’intérieur des terres. La diversité des essences forestières est étonnante sur l’île. Aujourd’hui, la nature semble reprendre ses droits. Pourtant, on y trouve des vestiges de toutes les époques. L’île a été peuplée depuis 600 ans avant Jesus-Christ par les Phocéens jusqu’au début du XIXe siècle. Ce rapport étroit entre nature et culture, cher à la philosophie, est fascinant.

Nous faisons une boucle rapide par les cimetières historiques de Crimée et arabes avant de rejoindre l’entrée du fort Royal : la visite (payante) du fort, avec son chemin de ronde panoramique, ses cours pavées, ses murs d’enceinte cyclopéens, son système de puits superposés, témoigne du savoir-faire des architectes du XVIIe et XVIIIe (Vauban). Un autre témoignage saisissant de l’homme sur l’île.

En fin de journée, nous reprenons le bateau pour Cannes. Nous voyons le temps se couvrir à vitesse grand V. Il était temps de rentrer se mettre à l’abri.

Informations pratiques :

  • Deux restaurants sur l’île : L’escale, ouvert de mars à octobre, et la Guérite, ouvert de mi-avril à octobre (uniquement le midi) et deux kiosques à sandwichs.
  • Club de plongée : Les palmes d’or www.plongee-sylpa.com

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Cap d’Antibes

Ce matin, nous profitons un peu plus de l’hôtel et prenons notre temps pour reprendre la voiture pour le Cap d’Antibes. Il nous faudra près d’une heure pour couvrir les 15 km qui sépare Cannes du Cap d’Antibes. Il faut dire que ce sont les vacances de pâques et que depuis les 35h, les vacances sont plus fractionnées.

Vers 11h00, nous voilà arrivé à notre hôtel. La Jabotte, c’est son nom, est un charmant petit établissement deux étoiles de neuf chambres situé dans une rue calme à 50 mètres de la plage de la Salis. On s’y sent tellement bien qu’on y retourne en début d’après-midi pour faire la sieste dans le jardin. Une adresse qu’on recommande les yeux fermés !

Après avoir récupéré, direction le Cap d’Antibes pour y faire le tour à pied. C’est une balade de deux heures, facile au départ de la plage de la Garoupe où aimait se promener Colette. Nous empruntons le chemin piétonnier de Tirepoil. Il s’étire le long des villas de prestige et des résidences pour milliardaires noyées dans l’oasis verdoyante de la presqu’île.
Si les peoples et les richissimes personnalités du monde des affaires ont investi les lieux, c’est bien pour le cadre enchanteresse du Cap d’Antibes. Anatole France le rappelait en disant : « le Cap d’Antibes est le séjour le plus enchanteur de la terre… ». C’est dire…

Le sentier des douaniers serpente entre les petites criques pour pêcheurs et amateurs de bain de soleil et les falaises de calcaire blanc. Dans le coin de l’œil, on aperçoit presque toujours un yacht ou un voilier luxueux.

Aujourd’hui, peu de monde sur le sentier car la météo tourne au vinaigre. Le mois d’avril est parfois imprévisible. Peu importe, nous ne sommes pas ici pour les plages.
Après le château de la Croé, nous remontons le chemin des douaniers et passons devant la villa Eilenroc, construite sur les plans de Charles Garnier, architecte des opéras de Paris et Monte-Carlo, et de ses jardins idylliquement aménagés. Elle se visite tous les mercredis en dehors de juillet et août depuis que Madame de Beaumont a légué la propriété à la ville d’Antibes.

Notre promenade se clôture par les petites routes de l’intérieur du cap d’Antibes pour rejoindre la plage de la Garoupe.

Le soir, nous rejoignons des Amis qui habitent Antibes et partons en leur compagnie au Brulot, un restaurant de cuisine provençale au feu de bois. Une adresse sympathique qu’on a été heureux de découvrir grâce à nos amis que nous n’avions pas revus depuis un an.

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Saint Paul de Vence

Dressé sur son éperon rocheux et entouré de ses remparts édifiés sur l’ordre de François Ier, Saint Paul, que tout le monde nomme Saint Paul de Vence, est certainement l’un des plus beaux villages de Provence.

Lorsqu’on évoque Saint Paul de Vence, on pense à Signoret, Belmondo, Montand, Ventura… mais aussi aux artistes peintres tombés amoureux de la Provence comme Matisse, Soutine, Chagall, Renoir, Signac, Modigliani ou Dufy. Si les premiers y venaient depuis les années 40 et l’ouverture du festival de Cannes pour goûter à la quiétude du village, les seconds y trouvaient une lumière et une inspiration débordante.

Nous passons à l’office de tourisme où nous avons rendez-vous avec un guide pour la visite d’1h30 du village. C’est une formidable occasion pour se replonger dans le passé historique et culturel de la cité.

A la période de la haute antiquité classique, deux civilisations majeures vont se succéder, posant les fondements de la culture méditerranéenne : les Grecs, navigateurs, colonisent les régions bordant la Mer Méditerranée et fondent les grands ports (principalement Marseille, Monaco, Nice et Antibes) et les Romains édifient les grandes cités et les voies romaines.
A la chute de l’Empire romain (476 après J.C.), la Provence traversera une période troublée, semée d’épidémies et d’invasions. C’est à cette époque que les paysans se rassemblent et apparaissent les «villages perchés».

Saint-Paul verra le jour au XIe siècle ainsi que le castrum Santo Paulo (château de Saint-Paul), dont le donjon domine le village.
Dans la seconde moitié du Moyen Age, la région sera administrée par les Comtes de Provence. Le village devient français suite à l’union de la Provence à la France le 15 janvier 1482. A la Renaissance, les assauts de Charles Quint vont conduire à la création du Prêt Carré par François 1er.

La visite nous conduit également au musée d’histoire locale. Les personnages de cire en costumes d’époque, confectionnés par les ateliers du musée Grévin de Paris, évoquent les grandes heures de l’histoire de Saint-Paul.

En face, la chapelle des Pénitents Blancs datant du XIIe siècle a été décorée par l’artiste belge Folon. Inaugurée en juin 2008, cette chapelle met en évidence les rapports étroits que Folon a entretenu avec les artisans, sa conception du vitrail et de la sculpture, sa fascination pour la lumière… Autant de clés qui nous permettent de découvrir l’univers de l’artiste. Un lieu calme et apaisant qui contraste avec le monde de la rue.

« Comme les Pénitents blancs s’occupaient des autres, je vais créer des mains ouvertes qui symboliseront l’esprit du don, de l’eau pour boire, des fruits pour manger et l’arc en ciel pour rêver… » Folon

C’est ici que notre visite de Saint-Paul se termine et par là même notre semaine sur la Côte d’Azur. Il y a encore tant à voir et à faire que nous reviendrons, c’est une certitude !

Lien utile :

Fondateur des blogs I-Voyages.net, www.i-trekkings.net et www.my-wildlife.com, je blogue Voyage, Roadtrip, Outdoor et Safari. J'encadre aussi des voyages photo animaliers en Europe, Asie et Afrique.

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