Mardi 15 septembre : Cap à l’est
Après le petit déjeuner, nous mettons les combinaisons de plongée à sécher sur les relax autour de la piscine. Au moins, à St Leu, il fait grand soleil, elles sécheront, certes exposées au soleil, mais elles sécheront. A Salazie, ce n’est pas certain que cela sera possible. Pendant ce temps, nous refaisons les sacs et le ménage du gite. Nous nous demandons comment nous allons faire pour la fin de semaine : ça ne rentre plus dans les sacs, le coffre est rempli à bloc et nos affaires s’empilent sur la banquette arrière de la Clio. Nous montons à Piton St Leu pour faires quelques dernières courses : boissons (l’eau au robinet n’est vraiment pas terrible) mais aussi de quoi pique-niquer ce midi. Anne-Marie achète des "baguette pizza" à la boulangerie du centre commercial. Mystère ?
Nous cherchons un beau point de vue pour pique-niquer, le cap La Houssaye nous semble remplir cette exigence. En plus, tout en mangeant, nous pouvons regarder les baleines au loin, ainsi que le manège des bateaux autour. Finalement, le seul bateau qui a réellement pu les observer, est celui qui s’est arrêté : les baleines sont ressorties à proximité, alors qu’elles fuyaient devant les bateaux qui avançaient vers elle. Nous avons eu aussi une autre attraction, offerte par les sapeurs-pompiers en combinaison de plongée, rouge, qui revenait d’un exercice de secours en mer.
Après une route sans encombre (aucun bouchon sur la route du littoral ou dans la traversée de St Denis et la route dans la Salazie est plutôt bonne, bien meilleure que la route des 400 virages de Cilaos), nous arrivons à 14h30 à Grand Ilet, en s’arrêtant même quelques instants pour faire des photos de la cascade du voile de la marie, qui est très jolie depuis la route de Grand Ilet, bien plus belle que depuis la route de Hell Bourg. Nous faisons plusieurs allers-retours pour vider la voiture : c’est le cirque dans la chambre ! C’est la première fois qu’il doit y avoir du matériel de plongée dans cette chambre. Dans l’après-midi, nous faisons une rapide reconnaissance du chemin de randonnée pour le lendemain : nous prévoyons de monter à la fenêtre, derrière Grand Ilet, au pied de la Roche Ecrite. En fait, nous pouvons partir directement du gite. Nous cherchons une épicerie et/ou une boulangerie pour acheter de quoi pique-niquer pendant la randonnée, et pour cela, nous retournons jusqu’à Mare à Vielle Place, où avons le choix limité entre à une boite de pâté semi-industrielle, produite dans l’Aveyron, et une boite de pâté très industrielle. Nous aurions du penser à acheter quelque chose quand nous étions encore à St Leu.
Le soir, le propriétaire frappe à la porte de notre chambre : il a sorti les punchs (oui, bien des punchs) maison pour l’apéritif : un punch clémentine, un punch bigarade (une sorte de clémentine plus acidulée) et un punch mélangé (le mélange du reste des autres punchs). Une tarte au légume "chouchou – carotte" est servie en entrée. Elle est délicieuse. Puis, arrive le riz blanc avec des fèves, accompagnant un carry de canard (de la ferme) et un thon aux margoses (pour nous montrer, le propriétaire nous amène un margose, une sorte de légume ayant la forme d’un piment vert, à l’extérieur). Là aussi, c’est vraiment bon. Une bouteille de rouge (pas mauvais du tout) est ouverte pour accompagner ces plats. Nous sommes surpris quand un camembert fait son apparition sur la table : il est produit à la Réunion, à St Pierre. Et sans rire, il est plutôt bon. En dessert, c’est un délicieux gâteau à la banane qui est servi. Nous sommes rassasiés et nous avons bu un peu trop, car le rhum arrangé est servi en digestif. Vanille, anis étoilée, citron, citronnelle, cannelle et fahame infusent dans le rhum. Pas de sucre, surtout pas pour le rhum arrangé ! C’est certes plus costaud que le punch (qui est sucré), mais c’est plein de saveurs ! Heureusement, nous n’avons que le couloir à traverser pour rejoindre notre chambre !
Météo de la journée :
Beau et chaud sur St Leu, froid et gris sur Salazie Pour être exact, lorsque nous sommes arrivés à 14 heures, il y avait encore quelques coins de ciel bleu et quelques rayons de soleil sur la cascade du voile de la mariée, et quelques minutes plus tard, quelques gouttes de pluie sur le pare-brise. A 6 heures du soir, nous étions réfugiés dans la chambre, volet et fenêtre fermés et le chauffage allumé. Et dans la salle à manger de la table d’hôte, il y avait un feu de bois dans la cheminée.