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J’ai testé le restaurant « Le 1920 » à Megève, une étoile Michelin

A Megève, station de montagne particulièrement chic, c’est l’une des plus belles adresses : le « Chalet du Mont d’Arbois ». « Le 1920 », le restaurant de cet hôtel 5*, a gagné une étoile Michelin en 2014 grâce au jeune chef Julien Gatillon. Il avait alors 28 ans. A l’occasion d’un séjour de presse organisé début janvier, j’ai dîné chez lui. Récit.

L’hôtel « Chalet du Mont d’Arbois » fait partie d’un domaine « exceptionnel comprenant notamment un golf 18 trous.
L’hôtel « Chalet du Mont d’Arbois » fait partie d’un domaine « exceptionnel comprenant notamment un golf 18 trous.

Ouf. : ma tenue, simple, très simple même, ne détonne pas trop en ces lieux. Personne ne jette de regard dédaigneux sur mon jean, qui n’est pas griffé Diesel ou Armani. On a beau être un habitué des voyages de presse, ce n’est pas tous les jours qu’on se met à la table d’un restaurant étoilé !

Et encore moins dans un endroit comme celui-ci. « Le 1920 » -en référence à l’époque du lancement de la station de Megève par la baronne Noémie de Rothschild- est le restaurant du luxueux et historique « Chalet Mont d’Arbois ». Affilié à la chaîne Relais & Châteaux, cet hôtel 5* est le fleuron d’un domaine exceptionnel. Au-dessus de la très élégante Megève, celui-ci s’étend sur 450 hectares et comprend au total deux hôtels, cinq restaurants ainsi qu’un golf 18 trous.

Julien Gatillon a décroché sa première étoile Michelin à l’âge de 28 ans.
Julien Gatillon a décroché sa première étoile Michelin à l’âge de 28 ans.

De belles montres brillent au poignet

A l’idée de côtoyer la jet-set qui fréquente de tels lieux, il y a de quoi être intimidé. D’autant que, privilège de journaliste-blogueur, j’ai eu le plaisir de visiteur l’une ou l’autre chambre de l’hôtel avant de passer à table. Notamment celle que se réserve Nadine de Rothschild à chacun de ses passages. Feu son époux, le baron Edmond de Rothschild, est le fondateur éponyme du groupe financier propriétaire de l’ensemble. Entre autres… Avec une vue enviable sur la vallée –nous sommes à 1 850m–, le Chalet est d’un luxe tranquille. Raffiné, sans rien d’ostentatoire.

Dans les salles du « 1920 », un décor rétro avec des fresques hivernales.
Dans les salles du « 1920 », un décor rétro avec des fresques hivernales.

Le restaurant « Le 1920 », lui aussi, cultive ce caractère intimiste. En moins moderne toutefois : de larges caissons de bois au plafond, sur les murs de grandes fresques hivernales. Je suis étonné, car c’est lundi et il n’y a  plus guère de table libre. La plupart des convives sont des pensionnaires de l’hôtel, reconnaissables à leur allure décontractée. Venus de l’extérieur, les autres clients sont plus guindés. La moyenne d’âge tourne autour de la quarantaine. L’éclairage n’est pas bien violent, mais j’aperçois quand même de très belles montres briller au poignet des messieurs… Dans cet univers feutré, l’ambiance est détendue.

Le menu ? Laissé à la discrétion de Julien Gatillon. Pour patienter, vous prendrez bien une coupe de champagne ? Evidemment. Ce sera un blanc de blancs Barons de Rothschild –tous les vins servis sont élevés dans les caves du groupe Edmond de Rothschild à travers le monde– , parfaitement frappé.

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La truffe blanche d’Alba.
La truffe blanche d’Alba.

Le talent et la créativité du chef

D’emblée, Julien Gatillon frappe fort : des « gamberonis du golfe de Gênes rafraîchies au caviar Kristal », dans une nage onctueuse. Les petits grains noirs viennent souligner le goût délicat des crevettes, servies avec un Rimapere 2013, un sauvignon blanc de Nouvelle-Zélande. Suit de la truffe blanche d’Alba, avec des jaunes d’œufs de cailles confits, sur des bucatini à la tétragone. Pour moi qui n’en ai jamais mangé, c’est ni plus ni moins qu’une révélation !  Vient ensuite un foie gras de canard poché dans un bouillon, avec artichaut poivrade et céleri branche à la truffe noire. Tout simplement divin.

Ce sont les trois plats que j’ai préférés. Les plus étonnants, ceux qui laissent le plus parler le talent et la créativité du chef. Non pas que les grosses langoustines croustillantes, servies ensuite avec leur mousseline de panais, avec un Baroness Nadine 2010, un chardonnay d’Afrique du Sud, aient démérité. Pas plus que l’entrecôte de Galice, macérée 50 jours, accompagnée d’un Classique 2010, un grand vin rouge de Stellenbosch, en Afrique du Sud. Bien au contraire. Mais ils sont, comment dire, plus classiques. Pourtant, c’est aussi l’une des marques de fabrique du chef.

Gamberonis du golfe de Gênes rafraîchies au caviar Kristal.
Gamberonis du golfe de Gênes rafraîchies au caviar Kristal.

Les prix n’ont pas augmenté après la consécration

« Je veux que l’on trouve le goût des choses, me dit un peu plus tard Julien Gatillon, à la fin du service. Que la cuisson soit juste, que l’on respecte le produit sans l’associer à une multitude de goûts différents ! » Très mature, le jeune chef a la tête sur les épaules. Et impose sa patte. Si les prix n’ont pas augmenté au 1920 après la consécration, c’est sans doute aussi grâce à lui.

Julien Gatillon est pour ainsi dire issu du sérail. Originaire de Châtellerault, dans la Vienne, il a fait ses classes à Poitiers et à Saumur. Son premier stage, ou presque, à 16 ans, l’a amené… ici au Mont d’Arbois. Un séjour initiatique, qui en appelle d’autres par la suite, un tremplin Qui lui ouvre des portes. Notamment celles du mythique Hôtel de Ville à Crissier, près de Lausanne, le plus célèbre 3 étoiles suisse. Julien Gatillon officie ensuite au Québec, puis à l’hôtel Meurice à Paris, pour revenir poser ses valises à Megève en 2012. Un peu plus d’un an plus tard, il décroche la première étoile, à 28 ans.

Informations pratiques

« Le 1920 » propose un menu dégustation à 130 euros. Carte à partir de 47 euros.

L’office de tourisme de Megève peut vous aider dans l’organisation de votre séjour à Megève

Journaliste venant de la presse régionale, maintenant je ne fais plus que ce que j'aime. C'est simple, non ?

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