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J’ai testé la business class Vietnam Airlines

Vietnam Airlines est la première compagnie à mettre en service le nouveau long-courrier d’Airbus, l’A 350, au départ de Paris. J’ai volé dans l’un de ces appareils flambant neufs à destination de Saïgon, sans escale et qui plus est en business class Vietnam Airlines. Une expérience mémorable.

Emporté par l’habitude, je me dirige vers l’entrée des classes éco. Non, mon petit gars… Cette fois tu fais partie des privilégiés qui voyagent en business class de la Vietnam Airlines ! Ce n’est pas n’importe quelle compagnie. Elle est classée 4 étoiles par Skytrax, l’organisation internationale de notation du transport aérien. C’est à dire le dessus du panier ! Je suis aux anges, d’autant que tout a super bien commencé.

Vietnam Airlines

© Long Nguyen

A Roissy, l’embarquement se fait au terminal 2E. C’est le plus proche de la gare SNCF Roissy-Aéroport Charles-de-Gaulle où j’ai débarqué de mon TGV. Montre en main, j’ai mis six minutes depuis la descente du train pour parvenir au guichet d’enregistrement. Difficile de faire mieux, non ? En revanche, je n’ai pas eu le temps de faire escale dans le lounge VIP, auquel me donne droit ma carte d’embarquement de business. Les horaires sont trop serrés, j’aurais dû prévoir plus large pour en profiter. Dommage, car j’adore ces salons où l’on boit et mange toutes sortes de bonnes choses -gratuitement, s’il vous plaît- tout en feuilletant journaux et magazines.

J’entre donc directement dans le vif du sujet, si je puis dire, en l’occurrence l’Airbus A350, par la porte avant. Ce n’est sans doute pas le premier vol commercial de cet appareil, mais pas loin car il me semble flambant neuf. En tout cas, Vietnam Airlines est la première compagnie à mettre l’A350 en service au départ de Paris.

Business class vietnam Airlines

Une intimité presque totale en business class de la Vietnam Airlines

Dès les premiers pas, c’est l’étonnement. La cabine ne ressemble pas à ce que connais : les sièges sont à peine visibles. Ils sont dissimulés par de hautes séparations, dotées de larges écrans que je découvre en avançant. Au passage, je suis sensible à une gentille attention : sur un plateau se trouvent en libre service chaussons et trousses de confort. Je me sers avant de gagner ma place.

Mon siège est le dernier de la rangée, dans la travée centrale. Habituellement, je ne raffole pas de ces endroits mais, ici, j’aurai mauvaise grâce à me plaindre. Car, une fois assis, je ne peux presque rien voir des autres passagers si ce n’est leurs pieds, et encore, en me contorsionnant ! Mon voyage en business class de la Vietnam Airlines va donc se dérouler dans une intimité presque totale. Personne à qui faire la conversation si je n’en ai pas envie…

Pas un bruit ou presque : ni éclats de voix ni cette rumeur assourdissante qui caractérise la classe éco. Les hôtesses, vêtues d’un très seyant costume traditionnel, parlent d’une voix très douce pour s’enquérir de mes besoins ou de mes choix. Pour autant, pas besoin de tendre l’oreille pour les comprendre. Dans cette ambiance feutrée, c’est tout juste si je me rends compte que l’A350 décolle. Car les réacteurs se font oublier. Sans doute le fait de se trouver loin d’eux, à l’avant de l’appareil, et peut-être même une isolation supplémentaire ?

Par bribes, je découvre l’univers qui sera le mien durant les douze prochaines heures. Ça prend un petit moment ! D’abord les multiples rangements. Il y en a partout. Au point que je commence à me dire qu’il me faudra veiller à tout explorer avant de quitter l’avion, demain matin, pour ne rien oublier. Un petit exemple : je quitte mes chaussures et les range à l’avant du siège… où je ne les verrai plus, ni même les devinerai du bout des pieds, jusqu’à l’atterrissage.

Surtout, me familiariser avec les réglages du siège. Je peux intervenir séparément sur l’assise et le dossier, même sur la cambrure de celui-ci, avancer, reculer… Bref, je m’amuse comme un gamin. D’ailleurs, je ne résiste pas longtemps pour m’assurer d’une chose qui me tracasse : oui, le siège peut se mettre entièrement à plat, avec une allonge, pour devenir un véritable lit. Chouette ! Me voilà assuré d’un bon repos, tout à l’heure.

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Comment dire ? Je suis comme un coq en pâte

En attendant, c’est l’heure du repas. Avec tout un cérémonial qui l’entoure : une petite nappe et une serviette en tissu, des couverts différents pour les différentes étapes qui le composent. La tablette, au moins deux fois plus grande qu’en éco, se déplie latéralement. J’ai le choix entre deux entrées et quatre plats principaux. Pour moi, ce sera foie gras et cabillaud poêlé avec crevettes au curry, accompagné de linguini au pesto et chorizo. Un dîner aux mets raffinés. Comment dire ? Je suis comme un coq en pâte. Pour finir, je demande non pas du café mais du thé vert. Quoi, il y en a trois possibles ? Eh ben, je préfère m’en remettre au choix de l’hôtesse.

Le lendemain matin, le petit déjeuner sera tout aussi somptueux.

La seule déception -toute relative- viendra du contenu multimédia. Du reste, c’est le même pour tous les passagers quelle que soit la catégorie. Certes, j’ai à ma disposition un casque audio d’excellente qualité ainsi qu’un superbe écran tactile de 15 pouces, contre 10,6’ en éco. Mais, il n’y a pas grand-chose qui me tente parmi les films proposés, au moins dans les productions européennes et américaines. Aucun n’est franchement très récent, et j’en ai déjà vu quelques uns. De la même manière, la sélection de musique jazz -mon genre préféré- n’a rien de pléthorique pour ce qui est de la création contemporaine.

Au moins, je ne suis pas tenté de veiller trop longtemps… Je savoure donc le plaisir de m’étendre sur mon lit. Le couchage est bien horizontal, comme je l’avais déjà vérifié, et bien plat, sans rien qui dépasse. Que les grands se rassurent. Non seulement mon 1,76 m est parfaitement à l’aise mais il y a encore de la marge. Voilà longtemps que je n’avais passé pareille nuit dans un avion !

Décidément, en business class Vietnam Airlines, c’est un autre voyage.

  • Cabine - 100%
    100%
  • Equipage - 90%
    90%
  • Divertissements - 70%
    70%
  • Restauration - 90%
    90%
88%

Mon avis

La business class de la Vietnam Airlines, en tout cas dans l’Airbus A350, transforme le vol en une parenthèse de luxe qui transcende le plaisir du voyage tout en en gommant la fatigue. Le confort d’un avion dernier cri ajouté à un personnel très attentif font merveille.

Informations pratiques

Vietnam Airlines propose jusqu’à 13 vols hebdomadaires – entre Paris, depuis Roissy CDG, vers Hanoi et Ho-Chi-Minh-City.

Pré et post-acheminement possible depuis 19 villes françaises.

Vietnam Airlines dessert 20 destinations à l’intérieur du Vietnam ainsi que les autres pays d’Indochine (Birmanie, Cambodge et Laos). Un tarif préférentiel « adds-on » est proposé lorsque les vols domestiques et régionaux sont réservés et émis simultanément avec les vols Europe/Vietnam.

Membre de l’alliance Sky Team, la compagnie nationale vietnamienne propose aussi d’excellentes correspondances vers le reste de l’Asie et l’Australie. Pour les passagers en transit des vols internationaux en transit à Hanoi ou Saigon, Vietnam Airlines offre un tour de ville et chambre d’hôtel.

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Journaliste venant de la presse régionale, maintenant je ne fais plus que ce que j'aime. C'est simple, non ?

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